Un souffle d’espoir émane-t-il du Tanganyika pour le développement local en RDC? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le Représentant résident du PNUD en RDC, Damien Mama, lors d’une conférence de presse tenue dimanche 10 novembre à Kalemie. Les travaux du Programme de Développement Local de 145 territoires (PDL-145) se disent avancer normalement dans cette province clé.
À ce jour, cinq écoles sont déjà opérationnelles, offrant à des dizaines d’enfants un lieu propice à leur éducation. Par ailleurs, 24 autres infrastructures, dont le bâtiment administratif de Kabimba, deux écoles et un centre de santé à Mutowa, sont sur le point d’être achevées. Toutefois, cette dynamique est ralentie par des contraintes de terrain incontournables.
« Nous avons prévu 91 infrastructures au total, mais pour 14 d’entre elles, les contraintes de décaissement ont retardé la signature des contrats. Aujourd’hui, ces questions étant résolues, les travaux peuvent enfin démarrer dans toutes les localités prévues, » a assuré Damien Mama, optimiste quant à l’impact significatif de ces réalisations sur le développement du Tanganyika.
Cependant, tout n’est pas rose dans ce tableau de progrès. Les routes en état pitoyable constituent un frein majeur, en particulier dans les territoires de Manono, Kongolo et Kabalo. « L’accessibilité pose problème : pendant cinq mois, Manono était coupée du reste de la province, ralentissant ainsi les travaux, » a-t-il précisé. La revitalisation économique de cette région nécessite donc des routes fiables pour accompagner ces efforts de développement.
Malgré ces obstacles, l’engagement affiché par le PNUD et le gouvernement congolais est prometteur. Avec un potentiel énorme, le Tanganyika pourrait devenir un modèle pour la RDC tout entière, et pourquoi pas, marquer un tournant dans l’actualité du développement économique du pays.
Source: radiookapi.net