La campagne de vaccination contre la variole du singe (mpox) a débuté dans la zone de santé de Miti-Murhesa, à Lwiro, un lieu considéré comme l’épicentre du Sud-Kivu. Depuis le lancement de la campagne, déjà une vingtaine de personnes ont reçu le vaccin au centre de traitement (CTM) de Lwiro, selon un reportage de Radio Okapi confirmant l’effectivité de cette initiative tant attendue.
Dans cette lutte acharnée contre le virus, les femmes et le personnel de santé se font vacciner en priorité. Xavier Kitumaini, infirmier au CTM de Lwiro, note un intérêt croissant de la part de la communauté : “Vous voyez les gens, ils sont présents, attendant avec patience leur tour pour se faire vacciner. Nous avons déjà administré le vaccin à 25 personnes, ciblant principalement les soignants et ceux en contact étroit avec les patients infectés.”
Banianga Christian, infirmier et vaccinateur, explique avec conviction son choix de se faire vacciner : “En tant que professionnel de santé en première ligne, il est crucial de se protéger pour éviter la propagation du virus. Je lance un appel à toute la population du Sud-Kivu à soutenir cette campagne de vaccination et à se faire vacciner pour arrêter la propagation de cette maladie.”
Justine Maroyi, une mère de famille ayant reçu le vaccin, partage également son témoignage : “J’ai choisi de me faire vacciner pour me protéger et éviter d’attraper le virus. J’encourage ma famille et mes amis à faire de même, car le vaccin reste le moyen le plus sûr pour se prémunir contre la mpox.”
Avec plus de 2 200 cas de variole du singe recensés, la zone de Miti-Murhesa est la plus touchée dans le Sud-Kivu. Cette campagne de vaccination pourrait-elle marquer un tournant décisif dans la lutte contre la propagation de la maladie dans la région ? Les enjeux sont de taille, nécessitant une mobilisation collective pour enrayer la crise sanitaire.
Source: radiookapi.net