Une intervention militaire décisive a mis fin à une attaque meurtrière dans la nuit de samedi à dimanche. Trois miliciens Mobondo ont été neutralisés lors d’affrontements avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Le théâtre des opérations armées ? Une ferme de la société Congo Future située à Mbankana, en plein territoire de la commune de Maluku.
Selon le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole militaire, les FARDC sont intervenues vers 23 heures pour repousser une offensive du groupe armé Mobondo. L’opération de sécurisation a permis la récupération de deux armes de type calibre 12. Plusieurs otages, retenus par les assaillants, ont pu être libérés sains et saufs grâce à la réactivité des soldats.
Le bilan humain révèle toutefois une victime collatérale. Un employé de la ferme a subi une mutilation grave lors de l’assaut des Mobondo. « L’individu a eu le pied sectionné à la machette par les assaillants », a précisé le capitaine Mualushayi. Son état critique aurait tourné au drame sans l’intervention rapide des militaires présents sur les lieux de cette opération armée à Maluku.
Qui sont ces milices qui osent attaquer des installations économiques en pleine nuit ? Les Mobondo, groupe armé notoire dans la région, semblent intensifier leurs actions violentes. Cette milice Mobondo en RDC représente-t-elle une menace croissante pour la sécurité des populations rurales autour de Kinshasa ? Les questions restent en suspens alors que l’armée poursuit ses investigations.
Les opérations de ratissage se poursuivent activement dans le secteur de Mbankana. Les FARDC ont annoncé leur détermination à traquer les éléments en fuite. « L’objectif est clair : mettre ces individus hors d’état de nuire et sécuriser définitivement la zone », a insisté le porte-parole. La sécurisation de Mbankana devient un enjeu stratégique pour la stabilité du Grand Kinshasa.
Cette confrontation sanglante rappelle l’urgence de la lutte contre les groupes armés dans le périmètre de la capitale. Les otages libérés à Kinshasa et sa périphérie illustrent le danger quotidien pour les civils. La récupération d’armes lourdes démontre par ailleurs la dangerosité de ces milices. Les affrontements FARDC-Mobondo constituent-ils un nouveau front sécuritaire ?
Les autorités militaires appellent les populations locales à la vigilance. Toute information permettant de localiser les assaillants en fuite doit être signalée immédiatement. La traque continue dans la région de Maluku, où les forces régulières entendent rétablir l’autorité de l’État. La sécurisation de Mbankana reste une priorité absolue pour empêcher de nouvelles exactions.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd
