Une jeune femme de 29 ans a été retrouvée morte dans son lieu de travail, un shop de vente d’accessoires cellulaires situé au quartier Bikanga dans la commune de Kinseso. Le corps de Moïsette présentait un couteau de cuisine entièrement transpercé au cou, selon les informations recueillies sur place.
Le drame serait survenu dans l’après-midi de ce vendredi 3 septembre. La victime avait échangé au téléphone avec plusieurs personnes peu avant d’être découverte sans vie. Son corps baignait dans une mare de sang quand son jeune frère, Salem, l’a trouvée vers 16 heures.
Le frère de la défunte, venu la chercher pour prendre son traitement du soir, a découvert la scène macabre. Malgré le choc, il a pris l’initiative de transporter sa sœur dans un centre de santé avant qu’elle ne soit transférée à l’hôpital Omeza de Matete, où les médecins ont constaté son décès.
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de cette mort tragique. La thèse de l’assassinat est privilégiée par la famille, qui soulève un élément troublant : le couteau était planté du côté droit du cou, alors que Moïsette était droitière.
« Comment expliquer la position de l’arme si la victime était gauchère ? », s’interrogent les proches. Cette particularité écarterait l’hypothèse du suicide selon eux. La famille reste convaincue qu’il s’agit d’un meurtre commis par une tierce personne.
Les services de sécurité ont été dépêchés sur les lieux pour mener l’enquête. Des témoins ont été entendus tandis que la zone du shop a été sécurisée pour permettre aux experts de procéder aux constatations techniques.
Le quartier Bikanga, généralement calme, est sous le choc après ce drame inexplicable. Les habitants s’interrogent sur la sécurité dans leur environnement immédiat. Comment un tel acte a-t-il pu se produire en plein jour sans que personne ne s’en aperçoive ?
À l’hôpital Omeza de Matete, les médecins légistes tentent toujours de retirer l’arme du corps de la victime avant le transfert de la dépouille à la morgue. La procédure s’avère complexe en raison de la profondeur de la blessure.
Ce fait divers sordide rappelle l’urgence de renforcer la sécurité dans les commerces de la capitale congolaise. Les autorités locales promettent que toute la lumière sera faite sur cette affaire qui a coûté la vie à une jeune femme en pleine force de l’âge.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd
