La ville de Baraka, dans la province du Sud-Kivu, a été le théâtre d’une violence barbare dans la nuit du 28 au 29 septembre. Un couple a été sauvagement assassiné à son domicile par des hommes armés non identifiés, semant l’onde de choc dans cette communauté déjà éprouvée.
Selon les informations recueillies auprès de la société civile locale, les faits se sont déroulés tard dans la nuit. Les détonations d’armes à feu ont rompu le silence nocturne, provoquant terreur et panique parmi les habitants du quartier. Les victimes, un homme et son épouse, ont été abattues de sang-froid dans leur propre maison.
Martin Fikiri, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise axe Uvira-Fizi, confirme la tragédie. « Deux personnes civiles, un mari et sa femme, ont été assassinées par des hommes armés non autrement identifiés. C’était après que les crépitements des balles ont été entendus et ont semé terreur et panique au sein de la population locale », déclare-t-il avec une émotion palpable.
La société civile locale ne mâche pas ses mots pour condamner cet acte d’une rare violence. Comment de tels crimes peuvent-ils encore se produire en pleine zone urbaine ? Cette attaque est qualifiée de barbare et représente une violation flagrante des droits humains les plus fondamentaux. Le droit à la sécurité, pourtant garanti par la constitution de la République, apparaît une fois de plus bafoué dans cette région du Sud-Kivu.
Les questions se multiplient dans la communauté. Qui sont ces assaillants ? Quelles motivations ont pu pousser à un acte aussi cruel ? La population de Baraka vit désormais dans la crainte, se demandant si d’autres familles pourraient subir le même sort. L’impunité dont bénéficient souvent les auteurs de tels crimes alimente les inquiétudes légitimes des citoyens.
Face à cette situation intolérable, la société civile exige des actions concrètes et immédiates des autorités compétentes. L’ouverture d’enquêtes sérieuses, transparentes et approfondies constitue la première étape indispensable. L’identification et la traduction en justice des responsables de cet assassinat doivent devenir une priorité absolue pour les forces de l’ordre et le système judiciaire.
Ce double meurtre s’inscrit malheureusement dans un contexte sécuritaire préoccupant pour la région d’Uvira-Fizi. La recrudescence des violences armées interpelle l’ensemble des acteurs concernés. Jusqu’à quand la population civile devra-t-elle vivre sous la menace permanente des groupes armés ? La réponse des autorités à cette tragédie sera scrutée avec attention par l’ensemble de la communauté.
La sécurité des citoyens reste au cœur des préoccupations dans cette partie du Sud-Kivu. Les récentes violences à Baraka rappellent cruellement la vulnérabilité des civils face à des assaillants déterminés. La mise en place de mesures de protection efficaces et durables s’impose plus que jamais comme une nécessité absolue pour restaurer la confiance des populations envers leurs institutions.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd