Un plan opérationnel conjoint entre la République démocratique du Congo et le Rwanda ciblant la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) est prévu pour être lancé à la fin du mois d’octobre 2025. Cette initiative découle directement de l’accord de paix bilatéral signé à Washington, établissant un mécanisme de coordination sécuritaire entre les deux nations. Comment cette collaboration inédite pourrait-elle remodeler la stabilité dans la région des Grands Lacs ?
Les opérations FDLR RDC Rwanda s’inscrivent dans un cadre plus large visant à éradiquer les groupes armés responsables de décennies d’instabilité. Le plan sécurité Grands Lacs prévoit une approche méthodique, débutant par une phase préparatoire intensive dès le 1er octobre 2025. Cette étape initiale inclura la collecte de renseignements, la cartographie des positions ennemies et la coordination des efforts entre les forces congolaises et rwandaises, sous l’égide de partenaires internationaux.
L’accord Washington RDC Rwanda, médié par les États-Unis, impose des engagements stricts. Le Rwanda doit procéder au retrait progressif de ses troupes du territoire congolais, tandis que la RDC intensifie ses actions contre les FDLR. Cette synergie opérationnelle représente un tournant historique après des années de tensions exacerbées par la résurgence du conflit du M23 en 2022. La neutralisation FDLR 2025 est-elle réalisable dans un délai aussi serré ?
La phase militaire active débutera entre le 21 et le 31 octobre, avec des frappes ciblées contre les bastions des rebelles. Parallèlement, le retrait troupes rwandaises RDC s’effectuera de manière ordonnée, accompagné de la levée des mesures défensives rwandaises. Cette double action vise à restaurer la confiance et à prévenir toute escalade. Les communautés locales seront sensibilisées pour minimiser les impacts civils.
Le volet humanitaire du plan inclut la réintégration des combattants démobilisés et l’assistance aux populations déplacées. Soutenu par l’ONU, le Qatar, le Togo et l’Union africaine, ce processus bénéficie d’un appui international solide. Une réunion de suivi est programmée à Washington les 21 et 22 octobre pour évaluer les progrès et ajuster les stratégies.
En définitive, ce plan conjoint symbolise une avancée majeure vers la pacification de l’Est congolais. Sa réussite dépendra de la rigueur dans l’exécution et de la coopération continue entre tous les acteurs. L’apaisement durable de cette région stratégique, riche en minerais critiques, reste l’objectif ultime.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: https://www.criticalthreats.org/briefs/congo-war-security-review?utm_source=chatgpt.com