Dans un geste diplomatique fort, le Roi des Belges Philippe a apporté son soutien personnel au mégaprojet environnemental « Couloir vert Kivu-Kinshasa » lors d’une rencontre historique avec le Président Félix Tshisekedi à Doha. Ce mardi 4 novembre 2025, en marge du Sommet mondial pour le développement social, les deux dirigeants ont scellé une alliance verte qui pourrait redéfinir l’avenir écologique de la République Démocratique du Congo.
Le souverain belge s’est engagé à accompagner personnellement chaque étape de ce corridor écologique monumental, déployant l’expertise technique de l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL) et mobilisant le secteur privé belge. Cette coopération climat RDC Belgique représente un tournant décisif dans la matérialisation d’un projet qui s’étendra sur plus de 100 000 km² de forêts primaires RDC, véritable poumon de l’Afrique centrale.
Mais que représente véritablement ce Couloir vert Kivu-Kinshasa ? Lancé officiellement en janvier 2025 lors du Sommet de Davos, ce mégaprojet environnemental constitue une réponse concrète aux défis climatiques mondiaux. Créé par décret présidentiel et signé par la Première ministre Judith Suminwa, cette aire protégée se veut une réserve communautaire innovante, conciliant protection environnementale et droits des populations locales.
Le corridor s’étendra de Beni à Kinshasa, englobant la Route Nationale n°4 et le bassin du fleuve Congo, formant ainsi une barrière verte contre la déforestation galopante. Comment ignorer l’urgence d’une telle initiative quand chaque année, des milliers d’hectares de forêt primaire disparaissent sous la pression anthropique ? Cette initiative incarne la vision de la RDC comme « Pays Solution » face à la crise climatique mondiale.
Le soutien Belgique RDC arrive à point nommé, renforçant les engagements pris par le Conseil des ministres congolais en novembre 2024 pour promouvoir une économie verte entre l’Est et l’Ouest du pays. Cette coopération bilatérale pourrait servir de modèle pour d’autres partenariats internationaux, démontrant que la préservation des écosystèmes congolais concerne l’humanité entière.
Les forêts primaires RDC, véritables cathédrales végétales, abritent une biodiversité exceptionnelle tout en jouant un rôle crucial dans la régulation du climat régional et mondial. Le Couloir vert Kivu-Kinshasa représente ainsi bien plus qu’un simple projet national : c’est un rempart contre la crise écologique globale, une réponse africaine aux défis environnementaux planétaires.
La matérialisation de ce soutien Belgique RDC à travers l’ENABEL et le secteur privé belge ouvre des perspectives concrètes de financement et d’expertise technique. Cette alliance stratégique pourrait accélérer la mise en œuvre d’un projet qui tarde à se concrétiser sur le terrain, où les communautés locales attendent avec impatience les retombées promises de cette économie verte.
Alors que la planète entière cherche des solutions durables, la RDC démontre avec ce mégaprojet environnemental sa détermination à préserver son patrimoine naturel tout en développant des alternatives économiques viables. Le Couloir vert Kivu-Kinshasa n’est pas qu’un simple corridor écologique : c’est une démonstration de souveraineté environnementale, un message fort adressé à la communauté internationale.
La rencontre de Doha marque ainsi un tournant dans la coopération climat RDC Belgique, scellant un partenariat qui pourrait servir de référence pour d’autres initiatives similaires en Afrique centrale. Reste maintenant à transformer ces engagements politiques en actions concrètes sur le terrain, où la survie des écosystèmes et des communautés se joue au quotidien.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net
