La nuit du samedi au dimanche 2 novembre a plongé Kalembe dans l’horreur. Des affrontements violents ont opposé les rebelles de l’AFC/M23 aux combattants Wazalendo dans le groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi au Nord-Kivu. Le bilan est lourd : deux civils ont perdu la vie, toutes des femmes, tragiquement fauchées par des balles perdues lors des échanges de tirs.
Selon des sources locales, les Wazalendo ont lancé une offensive contre les positions tenues par les rebelles M23 dans cette agglomération. Les combats ont duré près de quatre heures, créant un climat de terreur parmi la population civile. Comment ces femmes se sont-elles retrouvées prises au piège de cette violence ? Leurs identités n’ont pas encore été révélées, mais leur mort souligne le lourd tribut payé par les non-combattants dans ce conflit persistant.
Après plusieurs heures d’affrontements M23 Wazalendo, les combattants locaux se sont retirés de Kalembe, laissant derrière eux une communauté traumatisée. Les rebelles, quant à eux, ont immédiatement renforcé leur présence dans les zones stratégiques de l’agglomération. Cette démonstration de force vise-t-elle à prévenir de nouvelles attaques ou à assoir davantage leur contrôle sur la région ?
Ce dimanche matin, un silence lourd de peur plane sur Kalembe. Les habitants, secoués par la violence de la nuit, osent à peine sortir de leurs habitations. « La situation est très tendue, les rebelles sont partout », confie un résident sous couvert d’anonymat. La sécurité territoire Masisi semble plus fragile que jamais dans cette zone du Nord-Kivu.
Les civils tués Masisi représentent une tragique répétition dans cette région en proie aux violences cycliques. Les attaques simultanées lancées par les Wazalendo contre les positions rebelles ont plongé la population dans une psychose totale. Comment assurer la protection des innocents pris entre deux feux ? La question reste sans réponse satisfaisante.
Les rebelles AFC M23 maintiennent une présence visible dans Kalembe, surveillant les mouvements et renforçant leurs positions défensives. Cette stratégie répond-elle à la crainte de nouvelles offensives des groupes d’autodéfense locaux ? La situation sécuritaire reste extrêmement volatile dans cette partie du Nord-Kivu.
Le territoire de Masisi continue de payer un lourd tribut aux affrontements entre groupes armés. La sécurité des civils reste la principale victime de ces confrontations répétées. Les autorités locales et les organisations humanitaires suivent avec inquiétude l’évolution de cette crise qui menace de s’aggraver.
La communauté internationale observe-t-elle avec assez d’attention cette recrudescence des violences dans le Nord-Kivu ? Les civils de Kalembe et des environs méritent-ils de vivre dans la peur constante des balles perdues et des affrontements nocturnes ? Ces questions urgentes appellent des réponses concrètes et une action déterminée pour restaurer la paix dans cette région meurtrie.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd
