La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo reste au cœur des préoccupations internationales. Ce lundi 23 septembre 2025, Vivian van de Perre, Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies chargée des opérations et de la protection, a effectué une visite officielle à Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu. Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la MONUSCO RDC renforce son appui aux autorités congolaises, répondant à une requête directe du président Félix Tshisekedi.
La rencontre avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu a permis d’évaluer les défis sécuritaires persistants. Les discussions ont porté sur l’activisme des groupes armés, notamment des ADF Beni, qui continuent de semer l’insécurité dans la région. Vivian van de Perre a souligné l’importance d’une coordination étroite entre tous les acteurs. « Nous sommes là pour appuyer le gouvernement congolais dans sa lutte contre les menaces », a-t-elle déclaré, mettant en avant la nécessité d’une coopération militaire RDC renforcée.
Mais quelle est l’efficacité réelle de ces efforts sur le terrain ? La population du Nord-Kivu attend des résultats concrets, alors que les violences perdurent. La sécurité Nord-Kivu demeure un enjeu critique, avec des territoires entiers sous la coupe des milices. La visite de Vivian van de Perre intervient à un moment charnière, où la MONUSCO doit justifier sa présence face aux critiques.
Les échanges ont également abordé la collaboration avec l’UPDF, l’armée ougandaise, engagée dans des opérations conjointes avec les FARDC. Cette alliance est cruciale pour contenir l’avancée des ADF. Cependant, des questions subsistent sur la durabilité de cette coopération militaire RDC. Les défis logistiques et les tensions internes pourraient-ils compromettre les progrès ?
La MONUSCO RDC, sous l’impulsion de Vivian van de Perre, s’engage à poursuivre son mandat de protection des civils. Des patrouilles conjointes sont planifiées pour sécuriser les zones rurales. Pourtant, les attaques récentes rappellent la vulnérabilité des communautés. La présence onusienne est-elle suffisante pour inverser la tendance ?
En arrière-plan, la demande du président Tshisekedi illustre la dépendance de la RDC envers l’appui international. La MONUSCO, bien que critiquée, reste un pilier de la stabilisation. Les prochaines semaines seront déterminantes pour évaluer l’impact de ces engagements. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la sécurité Nord-Kivu.
En conclusion, la visite de Vivian van de Perre à Beni marque une étape dans la consolidation de la paix. La coopération militaire RDC avec ses partenaires doit s’intensifier pour des résultats durables. La population espère enfin voir une amélioration tangible de sa sécurité quotidienne.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net