Médecins sans frontières a suspendu ses opérations contre le choléra dans la province de la Tshopo. Cette décision fait suite à une attaque violente contre sa résidence à Kisangani dans la nuit du dimanche 20 juillet. Des individus non identifiés ont forcé l’entrée de ce lieu clairement identifié comme base humanitaire.
L’organisation internationale a officialisé cette mesure par un communiqué publié sur la plateforme X ce lundi 21 juillet. Le texte exprime une “vive inquiétude” face à cet assaut ciblant délibérément son personnel et ses infrastructures. Comment des actes pareils peuvent-ils survenir en plein cœur urbain ?
Selon les informations recoupées, plusieurs équipements essentiels ont été dérobés lors de cette attaque MSF Kisangani. Des ordinateurs portables et téléphones satellitaires figuraient parmi le matériel humanitaire volé en RDC. Ces outils sont pourtant indispensables à la coordination des secours d’urgence.
Face à cette situation intolérable, MSF alerte les autorités provinciales et nationales sur la gravité de l’incident. L’ONG souligne que la protection de l’aide humanitaire doit demeurer une priorité absolue. La suspension choléra Tshopo intervient dans une zone où les cas de maladie hydrique connaissent une recrudescence saisonnière.
Cette interruption forcée des activités met en lumière les risques croissants pesant sur les acteurs sanitaires. Les conséquences pourraient être dramatiques dans une région où MSF constitue souvent le dernier rempart contre les épidémies. Jusqu’où ira la mise en péril des secours vitaux ?
Les enquêtes se poursuivent pour identifier les responsables de ce vol matériel humanitaire RDC. L’organisation maintient sa demande de garanties sécuritaires avant toute reprise des opérations. La balle est désormais dans le camp des autorités congolaises.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
