Une vague d’arrestations majeure a frappé les réseaux criminels de Kinshasa. La Police nationale congolaise (PNC) a exposé, ce jeudi, 270 suspects interpellés durant la deuxième phase de l’opération Ndobo. Cette campagne sécuritaire d’envergure cible spécifiquement la recrudescence des violences urbaines dans la capitale congolaise. Les Kulunas, ces gangs redoutés, figuraient en bonne place parmi les détenus.
La présentation officielle s’est tenue au commissariat urbain de Tshangu sous la supervision du commissaire divisionnaire Israël Kantu. Des femmes suspectées de complicité dans divers délits faisaient partie des interpellés. Comment ces bandits opéraient-ils ? Selon la police nationale PNC, nombre d’entre eux utilisaient des armes blanches pour terroriser les quartiers périphériques.
Israël Kantu a souligné l’indispensable contribution des citoyens : « Les dénonciations populaires ont été déterminantes pour neutraliser ces individus ». Le commissaire a rappelé la procédure judiciaire à venir. Chaque suspect comparaîtra devant les tribunaux compétents avant toute détention prolongée. Cette approche légale vise à garantir le respect des droits tout en assainissant les rues.
L’opération Ndobo s’inscrit dans une stratégie plus large contre l’insécurité Kinshasa. La première phase avait conduit à l’arrestation de 2 600 délinquants présumés. Près de 500 d’entre eux purgent déjà des peines dans des établissements pénitentiaires sécurisés, notamment à Makala. Ces arrestations bandits RDC démontrent une escalade dans la lutte anti-gangs.
Face à la multiplication des attaques, les autorités maintiennent leur fermeté. L’objectif reste clair : briser les réseaux de crime organisé et restaurer la paix publique. La population est exhortée à poursuivre sa collaboration avec les forces de l’ordre. Combien de phases supplémentaires seront nécessaires ? La réponse dépendra de l’efficacité des mesures actuelles et de la persistance des menaces.
La traque aux Kulunas Kinshasa se poursuivra sans relâche dans les semaines à venir. Cette opération Ndobo symbolise désormais le front sécuritaire engagé par l’État. Les résultats tangibles s’accumulent, mais le défi demeure colossal dans une mégalopole en proie à la violence quotidienne.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net