Récemment, l’Association des Femmes des Médias (AFEM) a mis en lumière une situation alarmante au Sud-Kivu, révélée par un feuillet d’information. Entre juillet 2021 et avril 2024, pas moins de 606 cas de violations des droits humains des femmes ont été documentés dans cette région. Ce panorama sombre des agressions met en exergue des accusations de sorcellerie, des violences sexuelles et domestiques, des vols, pillages, enlèvements et même des exécutions.
L’étendue et la gravité des incidents décrits sont particulièrement frappantes dans le rapport couvrant la période de novembre 2023 à avril 2024. Durant ces six mois, on décompte 169 violations, avec des cas déchirants tels que 30 femmes victimes de violences sexuelles, 41 subissant des violences domestiques, 25 femmes battues par leurs conjointes, 36 femmes lynchées et brûlées vives, et 60 accusées de sorcellerie.
Face à cette spirale de violence qui s’accentue, l’AFEM lance un appel urgent aux autorités pour prendre des mesures concrètes. Elle presse pour la mise en place de mécanismes robustes visant à éradiquer ces violations flagrantes des droits des femmes. L’heure est à l’action pour protéger et valoriser les droits fondamentaux des femmes au cœur de Sud-Kivu, un engagement indispensable pour tendre vers un cadre de vie juste et sécurisé..
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