Dans le groupement Kalonge, au cœur du territoire de Kalehe, une douzaine d’écoles publiques ressemblent désormais à des coquilles vides, leurs toitures arrachées par la violence des pluies diluviennes Kalehe survenues fin octobre 2025. Comment peut-on imaginer qu’un enfant puisse se concentrer sur ses leçons lorsque le ciel lui tombe littéralement sur la tête ?
La situation décrite par la société civile locale est alarmante : environ cent élèves tentent désormais de poursuivre leur scolarité dans des conditions qui défient l’entendement. Exposés aux caprices du climat – pluie battante, soleil brûlant et vents violents – ces enfants voient leur droit fondamental à l’éducation gravement compromis. Les écoles détruites Sud-Kivu ne sont plus des lieux d’apprentissage mais des symboles de vulnérabilité.
Éric Makusudi, responsable de la société civile locale, ne mâche pas ses mots : « Nous faisons face à une urgence éducative. Comment expliquer à un enfant qu’il doit étudier alors que son cahier est trempé par la pluie ? » Son appel résonne comme un cri d’alarme dans une région déjà éprouvée. La catastrophe naturelle RDC éducation a non seulement endommagé les infrastructures mais aussi volé la dignité des apprentissages.
La précarité des conditions d’étude atteint des sommets inquiétants. Imaginez un instant ces élèves sans toit Kalonge, contraints de protéger leurs manuels scolaires comme leur bien le plus précieux, tandis que les vents s’engouffrent dans des salles de classe devenues des passoires. Les bancs et les tableaux noirs, autrefois symboles de savoir, ne sont plus que les témoins silencieux de cette détresse éducative.
Face à cette situation, la question se pose avec acuité : la réhabilitation écoles Kalehe représente-t-elle une priorité pour les autorités ? Le gouvernement provincial est-il conscient de l’urgence ? Les organisations humanitaires spécialisées dans l’éducation sauront-elles répondre présentent ? Le temps presse, d’autant que la saison des pluies n’a pas dit son dernier mot dans la région.
Au-delà des bâtiments endommagés, c’est l’avenir de toute une génération qui se joue dans ces salles de classe à ciel ouvert. Les conséquences de cette catastrophe naturelle RDC éducation pourraient marquer durablement le parcours scolaire de ces jeunes si une intervention rapide n’est pas organisée. Les cahiers détrempés d’aujourd’hui pourraient bien devenir les opportunités perdues de demain.
La résilience dont font preuve enseignants et élèves dans ces circonstances extrêmes force l’admiration, mais elle ne saurait constituer une solution durable. L’éducation, pilier du développement de toute nation, mérite mieux que des abris de fortune et des salles de classe transformées en colanders. L’urgence est réelle, et le compte à rebours a déjà commencé.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net
