Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont lancé une vaste opération militaire contre les miliciens Mobondo dans la région de Kingakati, à l’est de Kinshasa. Depuis trois jours, les soldats des FARDC mènent des ratissages intensifs le long de la Route nationale n°1, un axe stratégique reliant la capitale à Kikwit.
Comment les forces de sécurité ont-elles rétabli l’ordre dans cette zone critique ? Les opérations des FARDC contre les Mobondo ont permis de reprendre le contrôle total de la RN1, essentielle pour les échanges commerciaux et les déplacements des populations. Les miliciens, qui semaient la terreur dans le groupement de Kingakati, ont été contraints de battre en retraite face à la détermination des forces régulières.
L’intervention militaire n’a pas été sans conséquences. Deux soldats des FARDC ont été grièvement blessés lors des affrontements avec les miliciens Mobondo. Selon les sources militaires, les deux militaires recevraient des soins médicaux appropriés dans une structure sanitaire spécialisée. Leur état serait stable mais nécessite une surveillance constante.
Le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations NGEMBA, a confirmé le succès de cette mission de sécurisation. « La RN1 est désormais totalement sous contrôle des forces de défense. Les activités économiques et sociales s’y déroulent normalement », a-t-il déclaré aux médias. Cette annonce rassurante intervient après plusieurs semaines d’insécurité croissante dans cette partie périphérique de Kinshasa.
Quel impact cette opération a-t-elle eu sur la vie quotidienne des habitants ? Les populations locales, qui vivaient dans la crainte des exactions des miliciens Mobondo, commencent à retrouver un semblant de normalité. Les commerces rouvrent progressivement leurs portes et la circulation reprend son cours normal sur cet axe vital qu’est la RN1 Kinshasa-Kikwit.
Les opérations militaires se poursuivent dans les zones reculées du groupement de Kingakati, où certains miliciens Mobondo tentent de se replier. Les FARDC restent en état d’alerte maximale pour prévenir toute tentative de contre-attaque. Des patrouilles régulières sont maintenues pour sécuriser durablement la région et empêcher le retour des groupes armés.
La sécurisation de la RN1 représente un enjeu majeur pour l’économie nationale. Cet axe routier constitue la colonne vertébrale des échanges entre Kinshasa et plusieurs provinces de l’ouest de la RDC. Sa fermeture ou son insécurité aurait des conséquences désastreuses sur l’approvisionnement de la capitale en denrées alimentaires et autres produits de première nécessité.
Les opérations Mobondo menées par les FARDC démontrent la détermination des autorités à rétablir l’ordre public dans les zones périurbaines de Kinshasa. Le succès de cette intervention pourrait servir de modèle pour d’autres régions confrontées à des défis sécuritaires similaires. La professionnalisation des forces armées et leur capacité à réagir rapidement aux menaces sécuritaires sont ainsi mises en lumière.
Quelles suites seront données à cette opération ? Les autorités militaires promettent de poursuivre le travail jusqu’à l’éradication complète de la menace Mobondo dans la région. La collaboration avec les services de renseignement et la population locale s’intensifie pour identifier et neutraliser les derniers foyers de résistance.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
