Une intervention militaire d’urgence a permis de rétablir la sécurité à Kindundu, dans le groupement de Kingakati, après une violente incursion des insurgés Mobondo. L’attaque, survenue dans la soirée du vendredi 7 novembre 2025, a provoqué un mouvement de panique parmi les populations locales avant que les Forces armées de la République démocratique du Congo n’interviennent avec célérité.
Selon les informations confirmées par le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, les assaillants étaient lourdement armés. Ils disposaient d’armes à feu et de machettes lorsqu’ils ont tenté de prendre le contrôle de la zone. La réponse des FARDC Kindundu a été immédiate et déterminée, permettant la neutralisation rapide de tous les éléments hostile.
L’opération Ngemba, menée avec une précision remarquable, a démontré la capacité des forces de défense à réagir face aux menaces sécuritaires émergentes. Les unités déployées sur le terrain ont fait preuve d’un professionnalisme exemplaire dans l’exécution de leur mission. Comment les autorités militaires parviennent-elles à maintenir une telle réactivité face aux attaques surprises ?
La population civile a payé un lourd tribut durant ces heures d’incertitude. De nombreux habitants du village Kisha et des localités avoisinantes ont été contraints de fuir précipitamment. La recherche de refuge dans d’autres quartiers de Kinshasa témoigne de l’impact psychologique profond de ces événements sur les populations. La sécurité Kinshasa reste-t-elle suffisamment préparée à ce type de crises ?
Le commandement militaire, par la voix du capitaine Mualushayi, a lancé un appel au calme à la population kinoise. Les autorités mettent en garde contre la propagation de rumeurs et de fausses informations, qualifiées d’armes utilisées par les ennemis de la paix. Cet appel à la prudence dans la consommation de l’information souligne l’importance de la communication responsable en période de crise.
Les opérations de ratissage se poursuivent actuellement dans la zone sous la supervision de la 14ᵉ région militaire. Ces mesures post-intervention visent à garantir un retour complet et durable de la sécurité dans l’ensemble du territoire concerné. L’attaque Kingakati servira-t-elle de leçon pour renforcer le dispositif sécuritaire dans les zones périphériques ?
Le bilan définitif de cette intervention n’a pas encore été communiqué officiellement. Les autorités militaires préfèrent attendre la finalisation complète des opérations en cours avant de dévoiler les chiffres exacts. Cette approche prudente reflète la méthodique rigueur qui caractérise l’action des FARDC dans la gestion des situations de crise.
La rapidité de la réaction militaire démontre l’efficacité du dispositif sécuritaire mis en place pour protéger les populations civiles. Les insurgés Mobondo, bien que déterminés, n’ont pas résisté longtemps face à la supériorité tactique et opérationnelle des forces gouvernementales. Cette victoire sécuritaire envoie un message fort à tous ceux qui tenteraient de perturber la paix dans la région.
La situation à Kindundu reste sous étroite surveillance tandis que la vie reprend progressivement son cours normal. Les marchés rouvrent leurs portes, les activités économiques redémarrent timidement, et les enfants retrouvent le chemin de l’école. Cependant, la mémoire collective gardera longtemps le souvenir de cette nuit du 7 novembre où la terreur a frappé aux portes de la capitale.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net
