De violents affrontements ont éclaté ce vendredi 19 septembre entre les rebelles de l’AFC/M23 et les groupes d’autodéfense wazalendo à Kasopo, dans le secteur d’Osso Banyungu. Cette localité stratégique du territoire de Masisi, au Nord-Kivu, est le théâtre de combats intensifs depuis les premières heures de la matinée.
Selon des sources sécuritaires concordantes, les wazalendo ont lancé une offensive contre les positions rebelles. Leur objectif : reprendre le contrôle de cette zone occupée par l’AFC/M23 depuis avril dernier. Cette attaque s’inscrit dans une stratégie plus large de reconquête des territoires perdus face aux insurgés.
Les témoins sur place rapportent des échanges de tirs nourris. Les détonations d’armes lourdes et légères se font entendre à plusieurs kilomètres à la ronde. L’intensité des combats suggère une préparation minutieuse de cette opération par les groupes d’autodéfense.
La situation sécuritaire se dégrade rapidement dans cette région déjà fragilisée par des mois de conflit. Les populations civiles, prises au piège des violences, redoutent une nouvelle escalade. Comment les autorités comptent-elles protéger les habitants coincés dans cette zone de combat ?
Les conséquences immédiates de ces affrontements sont déjà tangibles. La circulation entre Nyabiondo et Kashebere est fortement perturbée. Cette route vitale pour l’approvisionnement de la région est désormais coupée, isolant davantage les communautés locales.
Le conflit Nord-Kivu connaît ainsi une nouvelle recrudescence. Les combats à Kasopo et Masisi illustrent la complexité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. La persistance des rebelles AFC M23 continue de défier les efforts de stabilisation de la région.
Les observateurs s’interrogent sur l’issue de cette confrontation. Les wazalendo parviendront-ils à déloger les insurgés de leurs positions ? Ou assistera-t-on à une consolidation du contrôle rebelle sur ce secteur stratégique ?
La sécurité dans l’Est RDC reste précaire malgré les engagements répétés des autorités. Ces nouveaux affrontements rappellent l’urgence d’une solution durable pour pacifier la région. La communauté internationale suit avec attention l’évolution de cette crise sécuritaire.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd