Une nouvelle attaque sanglante a frappé le village de Musakura, en territoire de Djugu, où des miliciens CODECO ont semé la terreur vendredi 5 septembre. Un quadragénaire a perdu la vie lors de cette incursion violente, confirmant la persistance de l’insécurité dans cette région de l’Ituri.
Selon des sources militaires jointes par notre rédaction, les assaillants cherchaient spécifiquement à s’emparer de produits agricoles. Leur progression a été stoppée net par l’intervention rapide des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). La milice CODECO, mise en débandade, a fui devant la détermination des soldats congolais.
Cette opération sécuritaire prompte a permis d’éviter un bilan plus lourd. Les habitants respirent temporairement, mais la peur persiste. Combien de vies encore sacrifiées avant que la sécurité ne soit rétablie durablement dans cette zone ?
Des notables locaux sonnent l’alarme. Ils exigent le renforcement urgent des effectifs militaires dans plusieurs entités du territoire de Djugu. Leur préoccupation majeure : protéger les civils et garantir la continuité des activités scolaires, régulièrement paralysées par les violences.
L’attaque de Musakura s’inscrit dans une série inquiétante d’actions menées par la milice CODECO, qui continue de défier l’autorité de l’État dans la province de l’Ituri. La sécurité civile en RDC reste un défi majeur, particulièrement dans les zones rurales où les groupes armés prolifèrent.
Les FARDC maintiennent une vigilance accrue dans le secteur, mais les moyens limités compliquent leur mission. La population vit dans l’angoisse permanente, se demandant quand la prochaine attaque surviendra. Cette violence récurrente à Djugu nécessite une réponse stratégique renforcée.
Les autorités provinciales sont interpellées sur l’urgence de la situation. La coordination entre l’armée et les communautés locales apparaît plus que jamais essentielle pour contrer l’insécurité grandissante. Le drame de Musakura rappelle cruellement la vulnérabilité des civils face à la milice CODECO.
La communauté internationale suit avec attention l’évolution de la situation sécuritaire en Ituri, où les violations des droits humains se multiplient. La protection des civils doit devenir une priorité absolue pour toutes les parties prenantes.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
