Le ministre des Infrastructures et travaux publics, John Banza, a personnellement supervisé ce samedi 23 août l’avancement des chantiers routiers stratégiques dans le Kongo-Central. Cette inspection de terrain, menée avec une rigueur technique remarquable, concernait particulièrement la route de la Passion et la voirie urbaine de Nkamba, deux projets phares du programme national de désenclavement des territoires.
La route de la Passion, artère vitale de 52 kilomètres reliant Mbanza-Ngungu à la cité kimbanguiste de Nkamba, représente un investissement infrastructurel majeur. Confiée à l’entreprise congolaise ADI Construct, cette réalisation bénéficie d’un encadrement technique rigoureux assuré par le Bureau technique de contrôle (BTC) et l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) en qualité de maîtres d’ouvrage délégués.
Sur place, le ministre Banza a reçu du directeur général de l’ACGT, Nico Nzau Nzau, un briefing technique complet sur l’état d’avancement. Les données présentées révèlent une progression satisfaisante avec plusieurs phases simultanées : travaux d’assainissement entre les PK4+620 et PK6+100, construction effective de la chaussée sur les PK2+220 à PK4+620, et ouverture de piste sur les onze premiers kilomètres.
Quelle importance stratégique revêt ce projet pour le développement du Kongo-Central ? Au-delà de la simple connectivity routière, cette infrastructure symbolise la volonté gouvernementale de rompre l’isolement des territoires et de stimuler l’économie régionale. La route de la Passion servira de corridor économique vital, facilitant les échanges commerciaux et le désenclavement de la Nouvelle Jérusalem, haut lieu de pèlerinage kimbanguiste.
La rencontre entre le ministre Banza et les autorités kimbanguistes à Nkamba a permis d’aligner les visions sur les enjeux stratégiques du projet. Cette coordination État-communauté religieuse illustre l’approche inclusive prônée par le gouvernement pour les infrastructures d’intérêt national.
Nico Nzau Nzau a particulièrement salué l’implication personnelle du ministre, soulignant que « ce suivi de proximité garantit non seulement la qualité des travaux mais accélère également leur exécution ». Cette supervision ministérielle directe envoie un signal fort aux entrepreneurs et aux populations quant à la détermination des autorités à concrétiser les chantiers routiers RDC.
Sur le plan économique, l’impact transformationnel de ce projet dépasse largement le cadre des simples infrastructures. La route de la Passion va catalyser le développement local en facilitant l’accès aux marchés, en réduisant les coûts de transport et en attirant les investissements privés. Pour une région au potentiel agricole et touristique sous-exploité, ce désenclavement représente une opportunité de croissance économique majeure.
Le programme national de désenclavement des territoires, dont ce chantier est une illustration concrète, s’inscrit dans une vision plus large de modernisation des infrastructures de transport en RDC. Avec un réseau routier en constante amélioration, le Kongo-Central pourrait devenir un modèle de développement territorial intégré, combinant connectivity, croissance économique et cohésion sociale.
Les chantiers routiers RDC sous supervision du ministre John Banza démontrent ainsi une approche méthodique et résolument tournée vers les résultats. Alors que les travaux progressent à un rythme soutenu, les populations du Kongo-Central peuvent légitimement anticiper une transformation significative de leur mobilité et de leurs perspectives économiques.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net