Le Real Betis navigue en eaux troubles en cette période de mercato. Alors que le départ de Cédric Bakambu semblait inéluctable, les dirigeants andalous se heurtent à une réalité brutale : le marché des attaquants est impitoyable. Les pistes explorées pour remplacer l’international congolais manquent cruellement de punch ou s’avèrent financièrement prohibitives. Une impasse stratégique qui pourrait bien rebattre les cartes pour le joueur de 33 ans.
Comment les Verdiblancos comptent-ils sortir de cette ornière ? La direction, pragmatique, refuse de se précipiter dans un recrutement hasardeux. Le spectre d’un transfert raté plane sur le Benito Villamarín, forçant le club à reconsidérer ses options. Et si la solution se trouvait… en interne ? Bakambu, sous contrat jusqu’en 2026, pourrait finalement être réintégré dans l’effectif, mais dans un rôle recadré. Un revirement tactique qui témoigne des réalités économiques du football moderne.
Du côté du joueur, l’ambition reste intacte. Bakambu, insatisfait par sa saison écoulée, ne ferme aucune porte mais affiche des exigences claires : seul un top championnat européen, de préférence La Liga, pourra le séduire. Le football congolais suit ces négociations avec une attention particulière, conscient que le parcours de son international influence la visibilité des talents locaux. Le mercato espagnol réserve décidément bien des surprises !
Cette situation crée un véritable bras de fer silencieux. Le Betis, soucieux de son équilibre financier, et Bakambu, désireux de relancer sa carrière au plus haut niveau, devront trouver un terrain d’entente. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’attaquant. Reste à savoir si un accord mutuellement bénéfique émergera de ces discussions tendues. Une chose est sûre : le marché des transferts n’a pas fini de faire parler dans le monde du football congolais et au-delà.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: footrdc.com