La quiétude de Muanda a été violemment perturbée mercredi soir aux environs de 22 heures. Alors que la population suivait la demi-finale de la Coupe du monde des clubs, un braquage spectaculaire a frappé un supermarché de cette cité côtière du Kongo Central. Six individus lourdement armés et cagoulés, arrivés à moto, ont pris d’assaut l’établissement commercial avec une précision alarmante.
Selon des témoins encore sous le choc, les malfrats ont immédiatement neutralisé l’agent de police assurant la sécurité des lieux. Son arme de service a été dérobée, privant la scène de toute résistance possible. En moins de dix minutes, la caisse contenant les recettes journalières a été vidée. Les auteurs ont ensuite tiré plusieurs coups de feu en l’air avant de disparaître dans la nuit, semant la panique parmi les riverains.
Ce vol au supermarché RDC n’est malheureusement pas un incident isolé. Le même commerce avait déjà été la cible d’un braquage en mai dernier, soulevant des questions cruciales sur la criminalité côtière. Comment expliquer une telle récidive à quelques centaines de mètres seulement de deux bases militaires ? L’insécurité Kongo Central atteint-elle désormais des seuils critiques ?
Les habitants expriment une colère grandissante face à cette insécurité persistante. “Nous vivons dans la peur permanente malgré les promesses”, confie un commerçant voisin sous couvert d’anonymat. Ce braquage Muanda relance les appels pressants envers les autorités provinciales pour des mesures concrètes : patrouilles renforcées, effectifs policiers étoffés et enquête approfondie sur ces réseaux criminels.
La sécurité Muanda devient un enjeu brûlant dans cette région stratégique. Les commerçants menacent de fermer boutique si aucune action n’est engagée, tandis que la population exige des réponses immédiates. La répétition de tels actes crée un climat délétère qui pourrait nuire à l’économie locale. Jusqu’où faudra-t-il attendre pour voir une réelle mobilisation contre cette vague criminelle ?
Les investigations sont en cours, mais aucun suspect n’a encore été interpellé. Ce nouveau cas d’insécurité Kongo Central illustre cruellement la vulnérabilité des zones urbaines malgré la présence de forces de défense. La population retient son souffle, redoutant déjà une prochaine attaque.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net