Le dialogue entre groupes armés signataires de l’Acte d’engagement pour la paix se poursuit ce mercredi à Aru, en Ituri. Situé à 260 kilomètres de Bunia, ce territoire accueille des discussions cruciales depuis lundi. Ces assises visent à évaluer l’application des résolutions adoptées lors du premier dialogue tenu en 2023. Un exercice de transparence indispensable pour le processus paix aru.
Mardi, les représentants des factions CODECO, Auto-Défense, FRPI, FPIC, Tchini ya Tuna et MAPI ont confronté leurs positions avec chefs coutumiers et députés provinciaux. La feuille de route issue du précédent dialogue a été passée au crible. Plusieurs obstacles majeurs ont été identifiés : la méfiance persistante entre groupes armés compromet la sécurité à Djugu. Des incidents isolés continuent d’émailler cette zone stratégique. L’insuffisante inclusivité du premier exercice a également été pointée. Certains leaders communautaires et composantes locales s’estimaient marginalisés dans l’accord paix ituri.
Mais la méfiance persistante ne menace-t-elle pas ces avancées ? Malgré les défis, des progrès tangibles ont été relevés. Une réduction notable des violences contre les civils est observée dans les territoires de Djugu et Irumu. Le rapprochement communautaire facilite le retour progressif des déplacés dans plusieurs villages. Ces améliorations concrètes crédibilisent le dialogue groupes armés ituri.
En marge des négociations, des sensibilisations cruciales ont été dispensées. Le Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS) a été expliqué aux combattants. Ce volet essentiel du désarmement rdc conditionne la réussite du processus. La problématique des enfants associés aux conflits a également été abordée. Une question humaine centrale pour la sécurité djougou et au-delà.
Ces échanges techniques visent à ancrer le processus dans les réalités locales. L’objectif ultime reste la construction d’une paix durable et inclusive. La reconstruction sociale et sécuritaire de l’Ituri passe par cet engagement structuré. Les travaux se poursuivent dans un climat décrit comme constructif. Les parties prennent progress conscience que leur adhésion totale est requise. La stabilisation définitive de la région dépend de l’aboutissement de ce dialogue historique.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net