Dans un contexte d’épidémie de Mpox qui préoccupe les autorités sanitaires congolaises, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn, a effectué une visite cruciale ce mercredi 18 juin au Centre de Traitement de Mpox situé dans l’enceinte de la clinique Kinoise à Gombe, Kinshasa. Cette visite d’inspection, réalisée aux côtés du coordonnateur de l’Institut National de Santé Publique, illustre le renforcement de l’engagement américain dans la lutte contre cette maladie infectieuse.
Comment se déroule la prise en charge des patients atteints par le virus Mpox dans la capitale congolaise ? Quels sont les défis quotidiens du personnel soignant ? Guidée par les responsables du centre hospitalier, la diplomate américaine s’est enquis des conditions réelles de traitement, visitant notamment les laboratoires où sont analysés les échantillons biologiques. Un échange franc avec le personnel médical a mis en lumière les succès obtenus, mais aussi les difficultés persistantes dans la gestion de cette crise sanitaire.
Face à ces constats, Lucy Tamlyn a annoncé un appui concret des États-Unis pour améliorer les services de soins : “Les États-Unis sont fiers d’aider les personnes qui souffrent de Mpox. Nous allons continuer comme donateurs pour soutenir les efforts du pays”, a-t-elle déclaré, saluant particulièrement “la qualité de soins et l’assistance pour les personnes les plus affectées malgré les conditions assez difficiles”. Ce soutien américain à la santé en RDC se manifeste déjà par une assistance technique, un renforcement des capacités de diagnostic, des mesures de prévention et la sensibilisation communautaire.
Cette visite ambassadrice USA au cœur de l’épidémie de Mpox à Kinshasa intervient alors que les États-Unis avaient déjà offert 50 000 doses de vaccins au gouvernement congolais en septembre 2024. Un soutien vital au regard des derniers chiffres du ministère de la Santé : 599 cas suspects dont 270 confirmés, et 599 932 personnes vaccinées contre le Mpox en RDC. La ville de Kinshasa concentre à elle seule 16% des cas totaux et 37% des cas confirmés, confirmant son statut d’épicentre de l’épidémie.
La vaccination contre le Mpox au Congo demeure donc un enjeu majeur de santé publique. L’appui international, notamment américain, apparaît crucial pour endiguer la propagation du virus. Cette visite souligne l’urgence d’une réponse coordonnée face à une maladie dont les récentes statistiques rappellent la menace persistante sur la population congolaise. Le centre de traitement de Gombe, désormais sous les projecteurs, incarne à la fois les défis et l’espoir d’une riposte efficace.
Article Ecrit par Amissi G
Source: Actualite.cd
