Un incendie soudain a éclaté ce mercredi dans l’enceinte de l’aéroport international de N’Djili, principal hub aérien de Kinshasa. L’origine du sinistre ? Un tracteur d’assistance au sol appartenant à une compagnie de service. Les flammes ont jailli alors que l’engin était à l’arrêt, provoquant la fuite immédiate du conducteur. L’alerte a été donnée sans délai.
La brigade anti-incendie de l’aéroport est intervenue avec une efficacité remarquable. Selon le commandant Vicky Lundula, les équipes ont privilégié les lances latérales plutôt que les tourelles, jugées plus adaptées à ce type de foyer visible et accessible. Cette stratégie a permis une extinction rapide : même les pneus du tracteur ont été préservés. Une intervention qui souligne les progrès en matière de sécurité aéroportuaire à Kinshasa.
Quelles conséquences pour le trafic aérien ? Aucune perturbation n’a été enregistrée sur les vols domestiques ou internationaux. L’engin incendié se trouvait sur une voie de service, éloigné des avions en opération. Le commandant Lundula insiste : « Tout est sous contrôle. Ni l’Air Congo ni les compagnies internationales n’ont subi le moindre impact opérationnel. » Une démonstration de résilience face à un incident aérien en RDC.
Comment un simple tracteur peut-il s’embraser ? Les premières explications pointent une défaillance mécanique survenue après que le véhicule eut poussé un appareil d’une compagnie internationale. Remplacé pour cause de lenteur, il était à l’arrêt quand les premières flammes apparurent. Un scénario qui aurait pu tourner au drame sans la réactivité des spécialistes de la sécurité aéroportuaire.
Les responsables de la Régie des voies aériennes (RVA) se sont immédiatement déplacés sur les lieux. Le directeur général adjoint Louis-Blaise Londole et le président du conseil d’administration ont constaté l’absence de dégâts majeurs. Leur descente sur site confirme que l’incident, bien que spectaculaire, n’a compromis ni les infrastructures ni les opérations. Un soulagement pour ce hub stratégique du trafic aérien africain.
La rapidité d’intervention de la brigade incendie mérite d’être saluée. En moins de trois minutes, le foyer était circonscrit, évitant tout risque de propagation aux avions stationnés à proximité. Cette efficacité opérationnelle démontre que les protocoles de sécurité aéroportuaire à N’Djili peuvent faire face aux situations critiques. Une leçon en temps réel pour la gestion des urgences aéronautiques en contexte africain.
Cet épisode rappelle-t-il la vulnérabilité des plateformes aéroportuaires ? Si le scénario du pire a été évité, l’incident soulève des questions sur la maintenance du parc matériel au sol. La promptitude des secours ne doit pas occulter la nécessité d’investissements préventifs. La sécurité des aéroports congolais reste un chantier permanent où chaque alerte sert de test décisif.
À 17h30, moins de deux heures après l’incendie, l’aéroport fonctionnait déjà à pleine capacité. Les passagers ignoraient majoritairement l’incident, preuve ultime que la gestion de crise a porté ses fruits. Le trafic aérien non perturbé demeure le meilleur indicateur de la maîtrise de cette situation d’urgence. N’Djili confirme ainsi son statut de plateforme fiable malgré les défis logistiques récurrents.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net