L’entreprise étatique Gecamines ambitionne de reprendre certains actifs d’ERG, arguant d’un développement trop lent par ce dernier. En outre, le gouvernement a suspendu l’activité d’un projet cuprifère de la compagnie, suite à des accusations de dommages environnementaux. ERG Africa, de son côté, insiste sur sa conformité aux lois et réglementations des pays hôtes, y compris les exigences relatives au contenu local, tout en demandant à ses partenaires commerciaux de respecter les cadres légaux et réglementaires applicables.
La majorité des dépenses d’ERG dans le pays profite à des fournisseurs congolais, assure l’entreprise, qui travaille désormais de concert avec le régulateur pour aligner ses opérations sur les normes locales. Les récentes mesures concernent spécifiquement des firmes liées à Metalkol et Frontier, deux projets majeurs d’ERG au Congo, producteurs respectifs de cobalt et de cuivre. Metalkol, quatrième source mondiale de cobalt l’année passée, et Frontier, ayant produit plus de 100 000 tonnes de cuivre en 2023, ne devraient pas voir leur production affectée grâce à une période de transition accordée par Kashal pour l’intégration de nouvelles compagnies.
La législation de 2017, réservant le marché de la sous-traitance aux entreprises majoritairement contrôlées par des Congolais, soulève des défis significatifs. Les détenteurs de parts dans toutes les entreprises épinglées – notamment Etalon, Roche Solide et Surtek – seraient majoritairement congolais, selon les registres d’entreprises. Cependant, Kashal critique : « Ces actionnaires existent seulement sur le papier. Ils ne prennent pas part aux opérations, ils ne gèrent pas les sociétés. »
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