Kinshasa vibre au rythme de l’inspection décisive ! La capitale congolaise accueille depuis ce lundi une mission cruciale de la Confédération africaine des luttes associées, véritable test de feu pour les ambitions organisationnelles de la RDC. Daniel Igali, émissaire nigérian, et Vincent Aka, expert ivoirien, mènent cette évaluation intensive qui déterminera si le pays pourra organiser les prestigieux Championnats d’Afrique des Nations de luttes associées en 2026.
Accueillis dès leur arrivée dans la nuit de dimanche par Éric Kinzambi, président de la FECOLUTTA, les deux spécialistes ont immédiatement plongé dans le vif du sujet. Leur mission ? Examiner minutieusement chaque aspect des capacités congolaises à relever ce défi continental. Mais au-delà de la simple inspection, c’est toute la crédibilité sportive du pays qui se joue durant ces 48 heures cruciales.
Le programme de ces experts est chargé, très chargé même. Visites des infrastructures clés, inspection des sites d’hébergement, évaluation des salles de compétition, analyse des dispositifs de transport : rien n’échappera à leur regard aiguisé. Chaque détail compte dans cette course contre la montre pour décrocher l’organisation des championnats afrique luttes 2026.
Interrogé sur les enjeux de cette visite, Éric Kinzambi affiche une confiance qui force le respect. « Le Congo a présenté une très belle figure », déclare-t-il, le regard déterminé. Le président de la FECOLUTTA RDC ne cache pas son ambition : « L’objet de cette mission est de s’assurer que le Congo est en mesure d’abriter ces gestes. » Des paroles qui résonnent comme un engagement, presque comme une promesse.
Mais sur quoi repose cette confiance affichée ? Principalement sur le soutien indéfectible des autorités nationales. Kinzambi met particulièrement en avant les infrastructures sportives Kinshasa, citant les gymnases du Stade Tata Raphaël et du Stade des Martyrs, mis gracieusement à disposition par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. Des installations qui pourraient faire la différence face aux autres nations candidates.
La mission inspection luttes africaines arrive à un moment charnière pour le sport congolais. Après des années d’efforts pour développer les disciplines de combat, la FECOLUTTA RDC voit dans l’organisation de ces championnats une occasion unique de montrer le potentiel athlétique du pays. Les retombées seraient considérables : visibilité internationale, développement des infrastructures, stimulation de la pratique sportive chez les jeunes…
Les experts de la confédération africaine luttes associées ne se contenteront pas d’examiner les installations existantes. Ils évalueront également la capacité organisationnelle, la logistique, la sécurité et l’ensemble des maillons essentiels à la réussite d’un événement de cette envergure. Leur verdict, attendu dans les prochaines semaines, pourrait marquer un tournant historique pour les sports de lutte en République Démocratique du Congo.
La balle est désormais dans le camp des inspecteurs. Leur décision influencera non seulement l’avenir des championnats afrique luttes 2026, mais aussi la place de la RDC sur l’échiquier sportif africain. Le pays saura-t-il convaincre qu’il possède toutes les cartes en main pour réussir cet exploit organisationnel ? Réponse dans quelques semaines, mais d’ores et déjà, Kinshasa montre ses muscles.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net
