Une nuit de terreur a frappé la route nationale n°1 dans le territoire de Kenge. D’anciens insurgés Mobondo, pourtant censés être encadrés par la Réserve d’Armée de la Défense, ont tenté une incursion meurtrière. Leur cible : un bus transportant des civils entre Kinshasa et Kikwit. L’attaque RN1 Kenge aurait pu tourner au drame sans l’intervention rapide des forces de l’ordre.
Selon le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, les ex-insurgés Mobondo s’étaient regroupés au village Pont Kwango. Leur attaque soigneusement planifiée visait délibérément un véhicule civil. Comment de tels actes peuvent-ils encore se produire malgré le processus de supervision militaire ? La question mérite d’être posée alors que la sécurité territoire Kenge reste fragile.
L’alerte donnée par la population a permis aux FARDC d’intervenir dans des délais remarquables. Leur réaction immédiate a contraint les assaillants à la fuite. Aucune victime ni dégât matériel n’est à déplorer selon le bilan officiel. Une issue heureuse qui démontre l’efficacité des dispositifs de sécurité mis en place.
Dans la même nuit, une autre cellule d’ex-combattants Mobondo semait la terreur dans le groupement de Kasongo Dinga. Rançonnage systématique des habitants, pillage des biens : les méthodes n’ont guère changé. L’incursion Mobondo Kwango suivait un schéma bien rodé de violence et d’intimidation.
Le commandement des opérations Ngemba, informé de ces développements, a immédiatement dépêché des unités spécialisées. Les patrouilles intensives ont conduit à l’arrestation du chef de bande. Interrogé sur ses motivations, le leader capturé a invoqué la recherche de « moyens de survie ». Une justification que l’armée qualifie d’inacceptable.
Le général-major Padiri Muhizi, commandant de la 11e région militaire, a pris des mesures fermes. Les responsables arrêtés seront déférés devant l’auditorat militaire. L’objectif est double : faire répondre les auteurs de leurs actes et envoyer un message dissuasif. La détermination des forces de l’ordre ne fait aucun doute.
Les opérations Ngemba se poursuivent activement dans la zone. Le dispositif militaire reste en alerte maximale pour prévenir toute nouvelle tentative d’attaque RN1 Kenge. La sécurisation des axes routiers constitue une priorité absolue pour les autorités. Les transports interprovinciaux doivent pouvoir circuler en toute sécurité.
Le général Padiri a lancé un appel à la population locale. Il exhorte les habitants du Pont Kwango et des environs à maintenir leur confiance dans les FARDC. Le soutien citoyen reste essentiel pour la réussite des missions de pacification. La collaboration entre armée et civils représente le meilleur rempart contre l’insécurité.
Cette nouvelle incursion Mobondo Kwango soulève des questions sur l’efficacité du processus de réinsertion. Les ex-insurgés regroupés sous supervision militaire peuvent-ils réellement représenter une menace ? La situation interpelle les responsables sécuritaires sur la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle.
La sécurité territoire Kenge demeure une préoccupation majeure pour les autorités provinciales. Les récents événements rappellent la persistance des défis sécuritaires dans la région. La vigilance reste de mise malgré les progrès enregistrés dans la lutte contre les groupes armés.
Les opérations de sécurisation se poursuivront tant que la menace persistera. L’engagement des FARDC à rétablir la paix totale dans le Kwango ne faiblit pas. La population peut compter sur la détermination de son armée à protéger les civils et leurs biens.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
