Une attaque sanglante des Forces démocratiques alliées (ADF) a frappé le village de Mukondo, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Cette violence Nord-Kivu a causé la mort d’au moins 19 civils, selon les sources locales. L’incident s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 heures du matin, lorsque les assaillants ont envahi la localité.
Les habitants ont été réveillés par des cris et des tirs. Des exécutions sommaires ont été menées, avec des victimes égorgées ou abattues à bout portant. Plusieurs maisons et boutiques ont été incendiées, réduisant en cendres des biens essentiels. La population a fui en masse vers les zones voisines, craignant de nouvelles attaques ADF Mukondo. Les autorités ont confirmé un bilan provisoire de 19 morts, mais le nombre pourrait augmenter avec les recherches en cours.
Le groupe armé ADF, affilié à l’État islamique, est impliqué dans de multiples exactions dans l’est de la RDC. Cette attaque ADF Mukondo s’inscrit dans une série de violences récurrentes qui déstabilisent la région. Les Nord-Kivu actualités rapportent fréquemment des incidents similaires, où la sécurité RDC est mise à rude épreuve. Le territoire de Lubero, en particulier, est devenu un épicentre de conflits armés.
Depuis le début de l’année, les ADF ont intensifié leurs opérations, causant des centaines de morts parmi les civils. En septembre 2025, près de 100 personnes avaient été tuées dans des raids comparables. Le groupe armé Congo profite de l’instabilité chronique et des difficultés logistiques pour perpétrer ces atrocités. La violence Nord-Kivu persiste malgré les déploiements militaires et les initiatives de paix.
La situation humanitaire se dégrade rapidement. Des milliers de déplacés errent sans abri ni nourriture, aggravant une crise déjà aiguë. Les organisations humanitaires peinent à intervenir en raison de l’insécurité. Comment expliquer l’incapacité à protéger les populations ? Les faiblesses des institutions et l’impunité des auteurs alimentent ce cycle meurtrier.
Les autorités locales ont condamné l’attaque et promis des mesures pour renforcer la sécurité. Une opération de sécurisation a été lancée, mais les résultats restent limités. La communauté internationale, including les Nations Unies, a exprimé son inquiétude et appelé à une action concertée. La France a notamment dénoncé les violences répétées des ADF.
Malgré ces efforts, la sécurité RDC est loin d’être rétablie. Les défis incluent la vastitude du terrain, la corruption et les rivalités politiques. Sans une réponse coordonnée, la région risque de sombrer dans un chaos durable. Les habitants de Mukondo et des environs vivent dans une peur constante, se demandant quand la prochaine attaque surviendra.
En conclusion, cette tragédie rappelle l’urgence de solutions durables pour la paix dans l’est de la RDC. La lutte contre les groupes armés comme les ADF nécessite une approche multidimensionnelle, combinant sécurité, développement et justice. Jusqu’à présent, les promesses n’ont pas suffi à endiguer la violence Nord-Kivu.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: https://www.lemonde.fr/congo-rdc/?utm_source=chatgpt.com