La localité de Kirumbu, nichée dans la chefferie de Bashali Mokoto au territoire de Masisi, a connu une journée de terreur ce lundi 22 septembre. Une attaque armée perpétrée au marché central de Gyagoto a entraîné une paralysie totale des activités, plongeant les habitants dans une insécurité palpable. Comment une simple matinée de commerce a-t-elle pu virer au cauchemar ? Les faits remontent à une tentative d’extorsion violente par un individu armé, identifié comme membre d’un groupe d’autodéfense associé aux rebelles du M23, semant la panique dans toute la région.
Selon des témoins oculaires, l’homme, vêtu d’un treillis militaire et équipé d’une arme à feu, a tenté de s’emparer des biens des vendeurs du marché de Gyagoto. Face au refus catégorique des commerçants, l’agresseur a répondu par des tirs à bout portant, sans aucun avertissement. Une femme a été grièvement blessée au bras droit, subissant une hémorragie qui a amplifié la confusion. Cette violence Masisi illustre la détérioration constante de la sécurité Nord-Kivu, où les civils paient le prix fort des affrontements.
La résistance des jeunes présents sur les lieux a rapidement escaladé la situation. En tentant de maîtriser le tireur, ils ont provoqué une réplique en rafale, forçant l’individu à fuir dans le chaos. Les habitants, pris de panique, ont dû se cacher ou évacuer en urgence, tandis que les étals fermaient précipitamment. L’incident marché Gyagoto a exposé la vulnérabilité des populations face aux groupes armés, rappelant l’urgence de renforcer la protection dans les zones rurales.
Le contexte plus large de l’attaque armée Kirumbu ne peut être ignoré. La chefferie de Bashali Mokoto est le théâtre d’affrontements récurrents entre les rebelles du M23 et les milices locales, avec une recrudescence notable depuis le week-end dernier. Ces violences M23 Bashali Mokoto entravent toute perspective de normalisation, isolant les communautés et exacerbant les tensions. Les autorités locales sont-elles impuissantes face à cette spirale ? Les efforts de pacification semblent insuffisants pour endiguer l’insécurité chronique.
Les conséquences de cet épisode sont lourdes pour Kirumbu. Au-delà des blessures physiques, l’économie locale est asphyxiée, avec des commerçants contraints de suspendre leurs activités indéfiniment. La psychose gagne du terrain, rendant difficile toute reprise. Les organisations humanitaires alertent sur la nécessité d’une intervention rapide pour éviter une aggravation de la crise. La sécurité Nord-Kivu doit-elle être repensée en priorité ? Les réponses tardent à venir, laissant la population dans l’expectative.
En conclusion, cet incident souligne la fragilité de la paix dans le Masisi. Alors que les violences persistent, les appels à la vigilance se multiplient. Les enquêtes sont en cours pour identifier les responsables, mais le chemin vers la stabilité reste semé d’embûches. La communauté internationale est interpellée pour soutenir les efforts de sécurisation, afin que de tels drames ne se reproduisent plus.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
