Une violente confrontation a opposé mardi 23 septembre des élèves de l’ITP Matadi et de l’Institut Belvédère, plongeant le quartier Nzanza dans un climat de tension extrême. Cet incident ITP Belvédère a rapidement dégénéré en affrontement généralisé, semant la panique parmi la population civile.
Des projectiles de toutes sortes ont été lancés par les élèves des deux établissements scolaires. La situation a échappé à tout contrôle en quelques minutes seulement. Comment de simples différends entre adolescents peuvent-ils conduire à une telle escalade de violence ?
Le bilan humain fait état de plusieurs blessés graves, parmi lesquels des élèves mais également des passants et riverains pris au piège de ces violences scolaires Kongo Central. Les services médicaux locaux ont été mobilisés en urgence pour prendre en charge les victimes.
Les quartiers Nsakala Nsimba et Dibua Nsakala ont payé un lourd tribut. Habitations et commerces ont subi d’importants dégâts matériels. Les résidents, exaspérés par la récurrence de ces affrontement écoles Matadi, expriment ouvertement leur colère.
« Cette situation dure depuis des mois et aucune mesure concrète n’a été prise », déplore un habitant sous couvert d’anonymat. « Nos enfants ne peuvent plus étudier dans de bonnes conditions et nous vivons dans la peur permanente. »
Les autorités éducatives provinciales ont immédiatement réagi. Jean-Pierre Kokumbo, Inspecteur principal provincial de l’éducation du Kongo-Central 1, a condamné avec fermeté ces événements. Une convocation des préfets des établissements concernés a été annoncée.
Cette bagarre élèves Matadi soulève des questions fondamentales sur la sécurité publique RDC en milieu scolaire. Les mécanismes de prévention et de médiation semblent avoir montré leurs limites face à des tensions persistantes entre établissements voisins.
Les forces de l’ordre sont finalement intervenues pour disperser les protagonistes et sécuriser la zone. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du déclenchement de ces violences et identifier les responsables.
La récurrence de tels incidents interpelle l’ensemble de la communauté éducative et les autorités locales. Des solutions durables doivent être envisagées pour mettre un terme définitif à ces comportements qui menacent la paix sociale dans la ville de Matadi.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net