Le Général-major Shiko Tshintambwe, commandant de la première zone de défense, a entamé une mission d’inspection cruciale dans les provinces du Kwilu, du Kwango et du Maï-Ndombe. Cette opération vise à évaluer l’opération Ngemba, déployée par l’armée pour pacifier ces régions en proie aux violences de la milice Mobondo.
Lors des réunions de sécurité tenues dans la province du Kwango, 57 conflits fonciers et coutumiers ont été officiellement identifiés comme facteurs déstabilisants. Le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole de la onzième région militaire, a confirmé l’impact direct de ces tensions sur la sécurité locale, exacerbées par les activités de la milice Mobondo dans les territoires de Popokabaka et de Kenge.
La mission du général Tshintambwe s’est poursuivie à Kikwit, où des briefings sécuritaires approfondis ont été conduits. Le commandant de la première zone de défense a pris l’engagement personnel d’accélérer l’évacuation des combattants de la milice Mobondo ayant déposé les armes, tout en facilitant le retour des populations déplacées.
Quelles sont les réelles perspectives de pacification dans cette région meurtrie ? L’implication directe du général Tshintambwe marque-t-elle un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité ? Ces questions restent au cœur des préoccupations des autorités et des populations locales.
L’opération Ngemba, dont l’évaluation se poursuit, représente un effort coordonné pour adapter la réponse militaire aux réalités complexes du terrain. Le général Tshintambwe devrait formuler de nouvelles orientations stratégiques à l’issue de sa tournée d’inspection.
La situation sécuritaire dans le Kwango et les provinces voisines demeure préoccupante. Les conflits fonciers historiques, combinés à l’activisme de la milice Mobondo, créent un environnement volatile nécessitant une approche multidimensionnelle. L’armée congolaise, sous la direction du général Shiko Tshintambwe, tente d’apporter des solutions durables à ces défis complexes.
La prochaine étape de la mission conduira le commandant de la première zone de défense à Bandundu, où une analyse approfondie de la situation sécuritaire sera réalisée en collaboration avec les services spécialisés et la population civile. Cette approche inclusive pourrait-elle constituer la clé d’une pacification durable ?
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd