Alors que la République Démocratique du Congo fait face à des défis éducatifs persistants, une initiative prometteuse voit le jour. Le gouvernement, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), lance un ambitieux programme de cantines scolaires RDC qui vise à nourrir près de 200 000 élèves durant l’année scolaire 2025-2026. Mais au-delà des chiffres, quelle est la véritable portée de ce projet ?
Ce programme d’alimentation scolaire ne se contente pas de distribuer des repas. Il s’agit d’une stratégie intégrée pour transformer l’environnement éducatif congolais. Comment un simple repas peut-il changer la donne dans des écoles souvent confrontées à l’absentéisme et aux difficultés d’apprentissage ? La réponse réside dans la nature même des repas élèves Congo proposés : nutritifs, équilibrés et spécialement conçus pour répondre aux besoins des jeunes apprenants.
La ministre d’État en charge de l’Éducation, Raïssa Malu, insiste sur l’approche communautaire de ce projet. « Nous voulons que les communautés s’approprient ce programme », déclarait-elle en mai dernier. Cette vision va au-delà de la simple distribution alimentaire ; elle cherche à créer un écosystème où parents, enseignants et élèves collaborent pour une éducation de qualité.
Le PAM RDC éducation joue un rôle crucial dans cette initiative. Son expertise en matière de nutrition scolaire et son soutien technique garantissent une mise en œuvre efficace. Mais qu’en est-il des zones les plus vulnérables ? Certains partenaires proposent d’intégrer les besoins spécifiques des élèves vivant dans des régions affectées par les conflits, une dimension essentielle pour assurer l’équité du programme.
L’appui international, notamment de la Belgique et de la France, témoigne de l’importance accordée à ce projet. Ces collaborations transfrontalières soulignent le caractère prioritaire de l’alimentation scolaire dans le développement éducatif de la RDC. Mais comment garantir la pérennité d’un tel programme face aux défis logistiques et financiers ?
Les enjeux sont multiples : amélioration des performances scolaires, réduction de l’absentéisme, et surtout, bien-être des enfants congolais. Ce programme de cantines scolaires RDC représente bien plus qu’une mesure alimentaire ; c’est un investissement dans l’avenir du pays. Reste à voir comment sa mise en œuvre progressive répondra aux attentes des communautés éducatives et transformera concrètement le quotidien des élèves.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net
