Le Bureau central de coordination (BCECO) a confirmé des progrès substantiels dans le vaste programme de réhabilitation des infrastructures routières à Kinshasa. Lors d’une inspection approfondie des chantiers prioritaires, Jean Mabi, directeur général de l’institution, a annoncé la réouverture prochaine de plusieurs artères majeures de la capitale congolaise. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large visant à moderniser les infrastructures urbaines et à fluidifier la mobilité dans une ville longtemps paralysée par des embouteillages chroniques.
Les travaux de réhabilitation routes Kinshasa concernent particulièrement le secteur du Grand Marché, où un vaste périmètre de 5 hectares fait l’objet d’une attention particulière. « Il fallait finaliser ce travail pour rouvrir le Grand Marché et y faire entrer tous les marchands », a expliqué Jean Mabi, soulignant l’importance économique de ce site commercial majeur. Comment ignorer l’impact d’une telle réhabilitation sur l’activité économique des milliers de commerçants concernés ?
Le programme du BCECO travaux routiers s’étend à un réseau stratégique d’avenues comprenant Kasa-Vubu, des Écoles, du Marché, des Marais, des Plateaux, Flambeaux, Kabinda et Bokassa. Ces infrastructures Kinshasa constituent des axes vitaux pour la circulation quotidienne des Kinois. Leur réhabilitation complète promet un désenclavement quartiers Kinshasa historiquement difficiles d’accès, transformant ainsi la experience urbaine de millions de citoyens.
Le directeur général du BCECO a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux : « Par rapport à ma dernière visite il y a un mois, je constate une bonne évolution des travaux et une amélioration de la qualité ». Cette progression accélérée permet d’envisager une livraison partielle dès fin novembre, avec l’objectif ambitieux de finaliser l’ensemble des travaux prioritaires avant le 31 décembre. Quel défi technique et logistique que ce calendrier serré, mais quel soulagement attendu pour la population !
Cette campagne de réhabilitation s’inscrit dans une vision plus large de modernisation de la mobilité capitale RDC. Le gouvernement entend ainsi répondre aux défis croissants de la circulation urbaine dans une ville en expansion constante. L’amélioration du réseau routier représente un investissement structurel essentiel pour soutenir la croissance économique et le développement social de la capitale.
Les retombées attendues de ces travaux dépassent largement la simple circulation automobile. Une meilleure fluidité du trafic signifie une réduction des coûts de transport pour les ménages et les entreprises, une amélioration de la productivité économique, et une accessibilité renforcée aux services essentiels. Le désenclavement des quartiers périphériques pourrait même stimuler le développement immobilier et commercial dans des zones jusqu’alors marginalisées.
Reste à savoir si ces engagements seront tenus dans les délais annoncés. L’historique des projets d’infrastructure dans la capitale incite à la prudence, mais le BCECO semble déterminé à marquer des points concrets dans la transformation urbaine de Kinshasa. La population observe, espère, et attend de voir ces promesses se concrétiser en réalités tangibles.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net