Le Programme de développement local PDL-145 Territoires dans le Haut-Katanga affiche un taux de réalisation impressionnant de 80%, selon les dernières évaluations du comité de suivi. Cet accomplissement significatif, rendu public lors d’un atelier d’évaluation à Lubumbashi, démontre l’avancée concrète des infrastructures RDC malgré les défis persistants.
Sur les 88 ouvrages initialement prévus dans les six territoires de la province, 54 ont déjà été réceptionnés, comprenant des bâtiments administratifs, des centres de santé et des établissements scolaires. Cette réalisation tangible des projets RDC illustre la matérialisation des programmes développement Congo dans une région clé du pays.
Néanmoins, le tableau comporte certaines ombres. Les territoires de Kambove, Pweto et Sakania enregistrent des retards notables dans la construction d’écoles et de centres de santé. L’ONG Service d’appui au développement régional intégré (SADRI), agence d’exécution du programme, précise que certains ouvrages bénéficient d’une réception provisoire tandis que d’autres, particulièrement à Mitwaba, restent en cours de finalisation.
Quels sont les obstacles freinant l’achèvement complet de ce programme phare ? L’insécurité et la dégradation avancée des routes figurent parmi les défis majeurs identifiés par les experts. Ces contraintes infrastructurelles rappellent la nécessité d’une approche holistique pour le développement local Haut-Katanga, où la connectivité routière conditionne directement la mise en œuvre des projets.
Le PDL-145 Territoires représente bien plus qu’un simple programme de construction : il incarne une vision transformationnelle pour les communautés locales. Les bâtiments administratifs déjà réceptionnés à Kasenga, Kipushi, Mitwaba et Pweto symbolisent la décentralisation effective des services publics, tandis que les établissements sanitaires et éducatifs améliorent l’accès aux services de base.
À l’heure où la RDC cherche à consolider son développement territorial, les réalisations projets RDC comme le PDL-145 servent de baromètre pour mesurer l’efficacité des politiques publiques. Le taux de 80% accompli, bien qu’impressionnant, masque des disparités territoriales qui nécessitent une attention particulière dans la phase finale d’exécution.
La question centrale demeure : comment transformer ces infrastructures neuves en leviers de développement économique durable ? La simple construction d’édifices ne suffit pas ; leur utilisation optimale et leur maintenance régulière détermineront l’impact réel sur les populations du Haut-Katanga.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net