Les organisations de la société civile du Nord-Kivu ont lancé un cri d’alarme ce 18 août 2025. Dans un communiqué rendu public, elles dénoncent des violations droits humains Nord-Kivu d’une gravité inédite. Ces exactions seraient perpétrées par les éléments du M23-AFC-RDF dans leurs zones de contrôle.
Selon ces sources crédibles, des bouclages nocturnes systématiques terrorisent les populations. Des civils, majoritairement des jeunes et mineurs, sont enlevés lors de ces raids. Ils sont ensuite conduits de force dans des sites d’entraînement ou jetés dans des cachots. Les témoignages recueillis font état de tortures méthodiques et de privations alimentaires. Les visites familiales y sont strictement interdites.
La situation dépasse le cadre des simples enlèvements Goma. Des cas documentés révèlent des disparitions inquiétantes et des exécutions sommaires. Certaines victimes succombent sous la torture. Leurs corps seraient enterrés clandestinement, parfois dans des fosses communes. Comment expliquer cette escalade de violence ?
La société civile Rutshuru cite des exemples concrets. En juillet dernier, des dizaines de jeunes ont disparu dans les villages de Nyiragongo et Rutshuru. À Goma, des défenseurs des droits humains arrêtés il y a plusieurs mois restent introuvables. Ces crimes M23 RDC atteignent un nouveau sommet avec le pillage de l’Hôpital provincial du Nord-Kivu début août. Équipements médicaux, médicaments vitaux et même une morgue mobile ont été emportés.
Face à ces exactions groupes armés Congo, les acteurs locaux exigent l’arrêt immédiat des violences. Un appel pressant est lancé au gouvernement congolais. La communauté internationale est sommée d’exercer une pression maximale sur le M23-AFC-RDF. Les populations civiles endurent des souffrances insoutenables. Jusqu’à quand cette impunité persistera-t-elle ?
Les preuves accumulées dessinent un tableau sombre. Les cachots de Goma, Nyiragongo, Sake et Rutshuru sont devenus des symboles de terreur. Les crimes M23 RDC prennent une dimension systématique. La réponse des autorités congolaises se fait toujours attendre. L’urgence humanitaire ne peut plus être ignorée.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net