Le nouveau ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza, a constaté jeudi 14 août l’avancée significative des travaux sur la route des Rocades, cet axe périphérique de 73 km destiné à désengorger la capitale congolaise. Accompagné des cadres de l’ACGT Congo, maître d’ouvrage délégué, le John Banza ministre a reçu un briefing exhaustif sur ce projet structurant en 2×2 voies qui ceinture Kinshasa. Un signal fort pour les travaux publics Kinshasa, alors que la congestion routière coûterait près de 3% du PIB national selon la Banque mondiale.
Quels impacts concrets observe-t-on déjà ? Dans la commune de Nsele, les techniques anti-érosives déployées sur l’avenue Njoku ont retenu l’attention du ministre. Puis, la progression vers Kikimi et Mikondo révèle la pose méthodique de la couche de fondation, première étape vers un revêtement durable. À Mitendi, point névralgique de jonction avec la RN1, un échangeur Mitendi à trois niveaux est en chantier pour fluidifier les flux. Solution technique cruciale, cet ouvrage d’art vise à résoudre les conflits de circulation prévisibles entre les deux axes.
Au PK 13 de la rocade Sud-Ouest, le talutage terminé et la couche de roulement en cours d’application témoignent d’une avancée tangible. Comment l’ACGT gère-t-elle les défis géotechniques ? L’ultime étape de la visite a conduit le ministre sur l’avenue Tourisme, où le bétonnage réalisé par CREC-9 s’accompagne d’une stabilisation des talus par le génie militaire. Une synergie interinstitutionnelle saluée par John Banza, qui insiste sur l’impératif calendaire : bouclage impératif avant la prochaine saison des pluies et la rentrée scolaire.
Cette inspection marque-t-elle un tournant dans la gouvernance des infrastructures ? Le ministre entend visiblement incarner une approche terrain, exigeant une maîtrise rigoureuse des objectifs lors de la réunion tenue à la base vie de COVEC. Avec un taux d’avancement global estimé à 65% par l’ACGT, la route des Rocades pourrait réduire de 30% les temps de parcours intra-urbains. Reste le défi financier : ce projet phare, évalué à 450 millions USD, devra maintenir son rythme malgré les contraintes budgétaires. La pérennité des investissements dans les travaux publics Kinshasa s’annonce comme le prochain test pour le ministère.
Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net