Le coup de sifflet final de la CAF résonne comme un avertissement sévère ! La Fédération kenyane de football (FKF) vient de subir une sanction lourde de conséquences : une amende de 2,5 millions de shillings kenyans (KSh), infligée par la Confédération africaine de football. Cette décision, tombée comme un coup de massue, fait suite à un enchaînement de manquements inacceptables en matière de sécurité lors du choc Kenya-RD Congo du CHAN 2024, disputé dans l’enceinte du stade Kasarani. Un match qui devait célébrer le football africain s’est transformé en véritable fiasco sécuritaire.
Le rapport officiel de la CAF, accablant, dresse un tableau alarmant de la gestion du stade Kasarani ce jour-là. Comment en est-on arrivé à de tels dysfonctionnements ? Les incidents se sont multipliés comme des passes décisives vers le chaos. Des intrusions incontrôlées dans des zones sensibles, normalement verrouillées, ont ouvert la voie au désordre. À la porte 11, une bousculade non autorisée a créé un mouvement de foule dangereux, mettant en péril la sécurité des supporters. Pire encore, l’impensable s’est produit : une moto a circulé au milieu de la foule, tel un bolide incontrôlable dans une arène bondée. Un spectacle surréaliste et profondément inquiétant.
Les manquements ne s’arrêtent pas là. Derrière les tribunes, des feux allumés par des supporters ont enflammé l’atmosphère, ajoutant un risque d’incendie à un tableau déjà bien sombre. Mais la sécurité match CHAN 2024 a aussi été compromise par des comportements inadmissibles des forces de l’ordre. La sécurité d’État a refusé l’accès à des membres essentiels du personnel de la CAF et à des agents de protocole dans la zone VVIP, pourtant réservée aux invités de marque. Une entrave flagrante au bon déroulement de l’événement.
Le point culminant de cette série noire ? Une agression physique. Un membre du personnel commercial de la CAF et un représentant de sponsor ont été pris pour cible par un agent de sécurité privé. Un acte de violence inqualifiable qui a pesé lourd dans la balance lors de l’évaluation des sanctions. Face à cet enchaînement d’incidents stade Kasarani, la CAF n’a pas transigé. L’amende football Kenya de 2,5 millions de KSh est un message clair : la sécurité des joueurs, du personnel et des supporters est non négociable. Cette sanction caf fédération kenyane rappelle que l’Afrique du football exige des standards irréprochables.
Quelles leçons le Kenya tirera-t-il de cette sanction ? La FKF se retrouve sous pression pour revoir entièrement son dispositif sécuritaire avant toute future compétition continentale. La réputation du Kenya RDC football sécurité est en jeu, et les yeux du continent resteront braqués sur les prochains événements. La CAF, elle, a montré qu’elle ne fermerait pas les yeux sur les négligences. Dans l’arène du football africain, la sécurité reste le capitaine incontesté de la partie. Le match pour rétablir la confiance ne fait que commencer.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: mediacongo.net