Le ministère belge des Affaires étrangères a émis un avis formel déconseillant tout voyage non essentiel en République Démocratique du Congo. Cette alerte sécurité RDC pointe une situation sécuritaire jugée volatile et dangereuse dans plusieurs provinces, particulièrement dans l’est du pays.
Les provinces de l’Ituri, du Tanganyika, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu font l’objet d’une interdiction catégorique en raison des conflits armés persistants. Comment justifier de s’aventurer dans ces zones où les groupes armés sèment la terreur ? Le communiqué officiel précise que la situation sécuritaire Est-Congo reste extrêmement préoccupante avec des risques d’enlèvements, d’attaques et de violences intercommunautaires.
Le Haut-Katanga, le Lualaba et le Haut-Lomami sont également classés comme destinations à haut risque. Un couvre-feu nocturne est en vigueur à Kasumbalesa, tandis que Lubumbashi connaît une recrudescence de banditisme violent. Les ressortissants belges sont invités à redoubler de vigilance, spécialement après la tombée de la nuit.
Face à cette détérioration générale, les autorités belges émettent des conseils aux voyageurs RDC stricts : éviter tout rassemblement, limiter les déplacements, consulter régulièrement les avis actualisés et suivre les pages officielles de l’ambassade. La brochure de sécurité détaille les mesures préventives face aux risques d’embuscades ou d’attaques ciblées.
Cette position rejoint celle des États-Unis qui ont placé la RDC en niveau d’alerte 4 – le plus élevé – pour la deuxième fois en 2025. Washington met en garde contre les provinces dangereuses RDC et souligne la capacité limitée des services d’urgence à intervenir lors d’incidents. Les deux pays occidentaux s’accordent sur un constat implacable : le territoire congolais présente des menaces immédiates pour les étrangers.
Cette mise en garde collective interroge : jusqu’à quand ces zones resteront-elles inaccessibles ? Les autorités congolaises pourront-elles renverser la tendance sécuritaire ? Pour l’heure, le message aux citoyens belges et américains est sans ambiguïté : tout voyage déconseillé Congo expose à des périls mortels. Les diplomates insistent sur l’impératif de suivre l’actualité en temps réel avant toute décision de déplacement.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd