Les élèves finalistes de Beni peuvent aborder sereinement les épreuves de l’examen d’État. La Police nationale congolaise (PNC) a formellement rassuré parents et enseignants sur les mesures de sécurité déployées dans cette ville du Nord-Kivu. Tous les centres d’examen, même ceux situés en zones reculées, bénéficieront d’une protection renforcée à compter du 28 juillet.
Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi, Nasson Murara, porte-parole de la PNC à Beni, a détaillé le dispositif. « La sécurité sera assurée par les forces de l’ordre », a-t-il martelé, soulignant la mobilisation complète des unités territoriales et provinciales. Cette annaque fait suite au déroulement sans incident des épreuves préliminaires organisées récemment dans la région.
Quelles mesures concrètes seront mises en œuvre ? Des patrouilles policières intensives sont prévues aux abords immédiats des centres d’examen. Des barrages filtrants seront installés sur les axes menant aux sites d’évaluation. Les forces de sécurité procéderont également à des contrôles aléatoires pour prévenir toute introduction d’objets prohibés.
Un avertissement sans équivoque a été lancé aux potentiels fauteurs de trouble. « Nous appelons tous ceux qui se disent étudiants à prendre conscience », a déclaré le responsable policier. Toute tentative de perturbation du processus éducatif déclenchera une réponse immédiate : « Les provocateurs seront traqués et arrêtés sans délai ».
La détermination des forces de l’ordre s’ancre dans un contexte sécuritaire régional complexe. Beni, épicentre de tensions récurrentes, nécessite des dispositifs spéciaux pour protéger les activités civiles essentielles. L’examen d’État représente un enjeu crucial pour des milliers de jeunes Congolais aspirant à poursuivre leur parcours académique ou professionnel.
Les autorités scolaires locales ont accueilli favorablement ces assurances. « Cette sécurisation des épreuves est vitale pour restaurer la confiance dans notre système éducatif », confie un directeur d’établissement sous couvert d’anonymat. Des parents interrogés expriment néanmoins une vigilance maintenue, se remémorant des incidents antérieurs ayant perturbé des sessions d’examen.
La réussite de cette opération sécuritaire pourrait servir de modèle pour d’autres provinces en proie à l’instabilité. Le commandement policier a d’ores et déjà annoncé un dispositif de veille permanente durant toute la période des épreuves. Des lignes téléphoniques dédiées seront activées pour signaler toute activité suspecte autour des centres.
Cette mobilisation illustre la priorité accordée à la protection de l’éducation en République Démocratique du Congo. Alors que les candidats finalisent leurs révisions, les forces de sécurité affûtent leurs stratégies défensives. L’enjeu dépasse la simple réussite scolaire : il s’agit d’affirmer la capacité de l’État à garantir des droits fondamentaux dans les zones à risque.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net