Qui aurait cru qu’une recrue fraîchement débarquée scellerait le destin de Chelsea dans ce Mondial des Clubs 2025 ? Sous les projecteurs du MetLife Stadium, João Pedro a transformé la demi-finale en terrain de chasse personnelle, offrant aux Blues une victoire éclatante 2-0 face à Fluminense. Une performance qui propulse l’équipe anglaise vers la finale de cette compétition inédite, où les attend le vainqueur du choc entre Real Madrid et Paris Saint-Germain.
Dès la 18e minute, le Brésilien a marqué les esprits. Sur une action collective ciselée, il a ajusté une frappe enroulée qui s’est nichée dans la lucarne comme une flèche en plein cœur de la défense adverse. Un but qui résume à lui seul pourquoi Chelsea a investi 60 millions de livres sterling pour s’attacher ses services. Premier départ sous le maillot bleu, premier exploit : le message est clair comme le cristal. Mais comment Fluminense, invaincu depuis 12 matches, a-t-il pu laisser filer ce duel capital ?
La réponse se niche dans le réalisme froid des Londoniens. Malgré les assauts répétés des Brésiliens en fin de première période, dont une tentative fantôme sauvée sur sa ligne par le guerrier Marc Cucurella, la forteresse défensive de Chelsea n’a jamais tremblé. Le coup de théâtre ? Une main de Trevoh Chalobah dans la surface qui a fait bondir tout le stade. L’arbitre vidéo a calmé les ardeurs : bras en position naturelle, pas de penalty. Une décision cruciale qui a privé Fluminense de l’égalisation tant espérée.
À la reprise, Chelsea a asséné le coup de grâce. Sur un contre foudroyant orchestré par Enzo Fernández, João Pedro a surgi comme l’éclair pour crucifier son ancien club d’une frappe assassine. Le geste de fair-play qui a suivi – pas de célébration face à ses ex-compagnons – en dit long sur la classe du joueur. Deux buts, une qualification : l’attaquant a signé là une entrée en matière royale dans ce Mondial des Clubs 2025. Mais cette victoire est-elle seulement l’œuvre d’un seul homme ?
Derrière l’éclat individuel, c’est toute une mécanique collective qui s’est mise en marche. La solidité défensive, la transition rapide, le contrôle du milieu par Fernández : chaque pièce de l’engrenage Blues a fonctionné à merveille. Une démonstration de force qui sonne comme un avertissement aux futurs adversaires de Chelsea, qu’il s’agisse du Real Madrid ou du PSG. Quel défi attend donc les Anglais en finale ?
Cette qualification historique ouvre des perspectives immenses. Alors que la Premier League pointe à l’horizon, Chelsea envoie un signal fort à l’échiquier mondial. Le Mondial des Clubs 2025 pourrait bien être le tremplin d’une saison exceptionnelle. Pour Fluminense, la désillusion est amère : une série invaincue de douze matches réduite à néant en 90 minutes. La leçon est cruelle, mais le football reste un sport impitoyable.
La finale s’annonce déjà comme un duel de titans. Avec un João Pedro en état de grâce et une équipe rodée, Chelsea possède les armes pour rêver du trophée. La route est encore longue, mais le premier obstacle est franchi avec panache. Et si cette compétition révélait la nouvelle dynastie du football mondial ? Réponse dans quelques jours, quand le choc final mettra le feu au stade.
Article Ecrit par Miché Mikito