Qui aurait parié sur un tel tremblement de terre footballistique ? Sous le soleil brûlant de Caroline du Nord, Benfica a réalisé l’impensable ce 24 juin 2025 : terrasser le colosse Bayern Munich (1-0) lors du Mondial des Clubs FIFA ! Une victoire qui résonne comme un coup de tonnerre dans l’univers du football mondial.
Dès la 13e minute, le coup de poignard. Andreas Schjelderup, ce Danois tranchant comme une lame, transforme un centre en retrait de Fredrik Aursnes. Une frappe instantanée, un ralenti qui expose la faille dans la forteresse bavaroise. L’erreur défensive devient or pour les Águias ! Dans cette fournaise à 35°C, le Bayern semble frappé d’apathie, alignant pourtant ses stars mais avec l’inertie d’un géant déjà qualifié.
Les Munichois se réveillent en seconde période ? Joshua Kimmich croit ressusciter ses couleurs d’un tir précis, mais l’arbitre coupe net l’élan : hors-jeu évident de Harry Kane. Quel symbole ! La machine allemande, habituellement si huilée, grince face à la discipline de fer des Portugais. Roger Schmidt, stratège de Benfica, a verrouillé sa défense comme une citadelle imprenable.
Cette victoire n’est pas qu’un simple match gagné : c’est un séisme historique. Jamais Benfica n’avait vaincu le Bayern en compétition officielle ! Un duel qui s’inscrit dans la mémoire longue du football européen. D’un côté, les Lisboètes, emblème d’une ferveur populaire électrique. De l’autre, les Bavarois, titans sextuples champions d’Europe. Le Mondial des Clubs 2025 devient le théâtre d’un renversement de l’ordre établi.
Conséquence sportive immédiate ? Benfica survole le groupe C et affrontera Chelsea ou l’Espérance de Tunis en huitièmes. Une perspective qui fait rêver tout un peuple, tandis que le Bayern, malgré cette défaite sans conséquence sur sa qualification, doit s’interroger. Cette victoire surprise sonne comme un avertissement : même les favoris absolus peuvent vaciller quand l’engagement dépasse le talent.
Comment expliquer ce coup de maître ? Tactiquement, Benfica a transformé le terrain en étau. Pressing haut, transitions éclairs, et cette capacité à souffrir collectivement sous la chaleur écrasante. Schmidt a réussi son pari : faire d’une équipe de talent un bloc de guerriers. Le Bayern, lui, a péché par excès de confiance. Trop peu agressif dans la récupération, trop prévisible dans ses constructions.
Cette rencontre relance aussi la rivalité mythique entre deux philosophies. L’âme populaire de la Luz contre la froide efficacité de l’Allianz Arena. Un choc qui transcende le Mondial des Clubs et rappelle que le football reste un théâtre d’émotions pures. À quand la revanche ?
Reste une question brûlante : cette victoire surprise de Benfica présage-t-elle un nouveau rapport de forces en Europe ? Le Bayern conserve son palmarès impressionnant, mais les Águias viennent de prouver une chose essentielle : sous pression, même les géants saignent. Le Mondial des Clubs 2025 vient de trouver son premier grand exploit, une leçon de football écrite en lettres portugaises sur la pelouse américaine.
Article Ecrit par Miché Mikito