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Épidémie choléra Tshopo : 134 morts, Kisangani en crise sanitaire majeure

Une vague de choléra submerge la province de la Tshopo, avec un bilan alarmant de 1 639 personnes infectées et 134 décès depuis le début de l’année. Ces chiffres, révélés le 3 juin par le Dr Franck Mebwa, chargé des opérations d’urgence à la Division provinciale de la santé, soulignent l’urgence d’une crise sanitaire dont l’épicentre se situe à Kisangani. Comment cette maladie, souvent liée à l’eau contaminée, a-t-elle pu se propager aussi rapidement dans cette région de la RDC ?

L’épidémie de choléra 2025 a été officiellement déclarée en avril, mais les premiers cas remontent à fin février ou début mars. La concentration urbaine et les défis d’accès à l’eau potable à Kisangani expliquent en partie pourquoi la ville est devenue le cœur battant de cette flambée. Imaginez un poison invisible se diffusant dans les canaux vitaux d’une communauté : c’est ainsi que le vibrion cholérique agit, provoquant des diarrhées aiguës pouvant tuer en heures par déshydratation extrême.

Cinq zones de santé sont en première ligne face à cette tempête sanitaire : Ubundu, Yakusu, Wanie-Rukula, Makiso et Lubunga. Ces zones santé touchées Tshopo présentent souvent des conditions propices à la transmission – réseaux hydriques précaires ou pratiques d’hygiène compromises. Le Dr Mebwa précise la marche à suivre pour les malades : « Le patient peut recevoir un sérum oral dans les centres de santé ou être transféré vers des unités spécialisées. Si l’ingestion est impossible, une perfusion s’impose ». Ces centres de traitement du choléra sont des remparts contre la mortalité, mais leur accessibilité reste un défi dans les zones reculées.

Face à cette épidémie choléra Tshopo, la prévention est l’arme absolue. Les autorités insistent sur cinq mesures-clés : consommer uniquement de l’eau traitée, appliquer strictement l’hygiène environnementale, cuire soigneusement les aliments, se laver les mains au savon fréquemment, et manipuler avec précaution les dépouilles des victimes. Ces gestes, simples en apparence, forment une barrière collective vitale. Pensez-y : une seule source contaminée peut déclencher une chaîne de contaminations aussi imprévisible qu’un feu de brousse.

La prévention choléra Congo exige aussi une réponse coordonnée. Avec des taux de létalité dépassant 8% dans certaines zones, chaque minute compte. Les experts rappellent que le choléra n’est pas une fatalité : des campagnes d’eau chlorée et de sensibilisation dans les marchés de Kisangani ont déjà fait leurs preuves par le passé. Cette crise sanitaire Kisangani doit servir d’électrochoc pour renforcer les infrastructures sanitaires durables. Car au-delà des chiffres, ce sont des vies humaines qui se jouent dans cette course contre la montre épidémique.

Article Ecrit par Amissi G
Source: radiookapi.net

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Amissi G
Amissi G
Né à Lubumbashi, Yvan Ilunga est un passionné de la richesse culturelle du Congo. Expert en éducation et en musique, il vous plonge au cœur des événements culturels tout en mettant en lumière les initiatives éducatives à travers le pays. Il explore aussi la scène musicale avec une analyse fine des tendances artistiques congolaises, faisant d’Yvan une véritable référence en matière de culture.
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