La cité d’Inkisi, dans le territoire de Madimba au Kongo Central, étouffe sous le poids d’une insécurité grandissante. Dans une missive urgente adressée au gouverneur Grace Kilolo ce mardi 3 juin, les notables locaux ont dépeint une situation sécuritaire catastrophique. Agressions armées, vols à main armée et braquages se multiplient, plongeant la population dans une peur permanente. Comment une région autrefois paisible a-t-elle pu sombrer dans un tel chaos ?
Les activités socio-économiques sont paralysées, selon les signataires menés par Nestor Mandiangu Makita. Civils et commerçants n’osent plus vaquer à leurs occupations quotidiennes, craignant à tout moment l’irruption de bandits Kongo Central. Cette criminalité Madimba atteignit un paroxysme dimanche 1er juin. En plein jour, des individus répondant aux surnoms inquiétants d’« Américain » et « Chopicho » ont transformé le marché local en champ de bataille.
Des pierres et des armes blanches ont été brandies lors d’une violente confrontation. Pris de panique, les vendeurs ont fui en abandonnant leurs étals. À leur retour, le constat fut accablant : le marché d’Inkisi avait été intégralement pillé et saccagé. Cette violence marché Inkisi illustre l’impunité dont jouissent désormais ces groupes criminels. Jusqu’où ira cette spirale de violence si rien n’est fait ?
Face à cette crise, les notables exigent des mesures immédiates pour la sécurité Inkisi. Leur requête principale ? Un déploiement renforcé de forces policières et militaires dans les zones sensibles. Mais ils vont plus loin : ils réclament des moyens logistiques adaptés pour les services locaux et l’ouverture d’un dialogue communautaire. En parallèle, un programme d’encadrement des jeunes désœuvrés est jugé crucial pour tarir le recrutement des bandits. L’heure n’est plus aux alertes, mais à l’action concrète avant qu’Inkisi ne sombre définitivement.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
