La commune de Mususa, dans la ville de Butembo au Nord-Kivu, fait face à une vague de criminalité sans précédent. La société civile locale a tiré la sonnette d’alarme ce mardi 4 novembre, dénonçant une situation sécuritaire qui se dégrade dangereusement. Les habitants de cette entité urbaine vivent désormais dans la peur constante.
Quelles sont les formes d’insécurité qui frappent cette localité ? Les incursions domiciliaires se multiplient, transformant les foyers en cibles privilégiées des malfaiteurs. Les braquages en pleine rue deviennent monnaie courante, créant un climat de psychose parmi la population. Plus grave encore, des cas de meurtres sont régulièrement enregistrés, semant la terreur dans les quartiers.
Moïse Ndekeyonge, président de la société civile de Mususa, dresse un bilan alarmant. « Nous observons une recrudescence inquiétante des vols de motos et des tracasseries de toutes sortes », affirme-t-il. Ces déclarations confirment la détérioration progressive de la sécurité dans cette partie de Butembo.
Face à cette montée de la criminalité à Butembo, les autorités sont interpellées. La société civile exige une intensification des enquêtes pour identifier et traduire en justice les auteurs de ces actes. Le renforcement des dispositifs de sécurité s’impose comme une nécessité absolue pour protéger les civils.
La question du contrôle des armes se pose avec acuité. La société civile recommande un contrôle rigoureux de la circulation des armes au sein des FARDC et des groupes Wazalendo. Cette mesure apparaît essentielle pour endiguer la violence armée qui gangrène la région.
La situation sécuritaire au Nord-Kivu continue de préoccuper les observateurs. Butembo, ville commerciale importante, ne peut se développer dans un climat d’insécurité permanente. Les activités économiques risquent de pâtir de cette dégradation si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Les habitants de Mususa attendent des actions concrètes. La société civile locale reste vigilante et déterminée à accompagner les efforts de sécurisation. Le dialogue avec les autorités militaires et policières doit être maintenu pour trouver des solutions durables.
La criminalité au Nord-Kivu représente un défi complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle. Au-delà des mesures sécuritaires immédiates, des actions sociales et économiques doivent être envisagées pour s’attaquer aux racines du phénomène.
La société civile de Mususa promet de maintenir la pression sur les autorités compétentes. Le suivi des engagements pris sera assuré avec rigueur. La protection des civils doit rester la priorité absolue dans cette région en proie à l’instabilité.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
