Une marée toxique a envahi les artères de Lubumbashi ce mardi 4 novembre, transformant le quotidien des habitants de la commune Annexe en cauchemar environnemental. Le bassin de rétention de Congo Dongfang Mining (CDM), saturé d’eaux industrielles acides, a cédé sous la pression, déversant son poison dans les rues, les parcelles et jusqu’au marché Moïse du quartier Kassapa.
Comment une telle catastrophe environnementale RDC a-t-elle pu se produire en plein cœur urbain ? Les eaux acides marché Moïse ont forcé les vendeurs à l’exode précipité, abandonnant marchandises et moyens de subsistance face à l’avancée implacable du liquide corrosif. Les habitations riveraines, prises en étau par cette pollution minière Haut-Katanga, témoignent de l’urgence écologique qui frappe la capitale katangaise.
La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre. Le gouverneur Martin Kazembe, sur place, a sommé CDM de « prendre toutes les dispositions : bouchez la fuite et utilisez de la chaux pour neutraliser l’acide ». Des paroles fortes qui résonnent comme un aveu de l’extrême dangerosité de cette fuite acide CDM Lubumbashi. Mais suffiront-elles à calmer la colère grandissante des populations exposées ?
Les conséquences de cet incident Congo Dongfang Mining pourraient s’avérer dramatiques pour l’écosystème local. Les riverains redoutent déjà la contamination des rivières avoisinantes, vitales pour la cuisine, la lessive et l’irrigation des potagers. Plusieurs agriculteurs signalent que leurs cultures ont été touchées par les eaux toxiques, annonciatrices de pertes économiques considérables.
Les ONG environnementales tirent la sonnette d’alarme : « Ne consommez pas les poissons morts ou proposés à bas prix sur les marchés », mettent-elles en garde, évoquant un risque sanitaire majeur. Cette pollution minière Haut-Katanga pourrait engendrer une crise de santé publique si des mesures radicales ne sont pas prises rapidement.
Les habitants dénoncent une sinistre récurrence. Cette fuite acide CDM Lubumbashi s’inscrirait dans une longue série d’incidents similaires, révélant une négligence chronique dans la gestion des déchets industriels. La colère gronde dans les quartiers affectés, où l’on exige une enquête indépendante et des sanctions exemplaires.
Cette catastrophe environnementale RDC relance le débat brûlant sur la responsabilité des entreprises minières étrangères. Le Haut-Katanga, poumon économique du pays, peut-il continuer à sacrifier son environnement et la santé de ses populations sur l’autel du profit ? Les eaux acides marché Moïse symbolisent l’asphyxie programmée d’un territoire riche mais vulnérable.
La terre katangaise, mère nourricière, étouffe sous les rejets toxiques. Combien de fuites, combien de vies perturbées, combien d’écosystèmes détruits faudra-t-il encore déplorer avant que des mesures draconiennes ne soient appliquées ? L’incident Congo Dongfang Mining doit servir d’électrochoc pour une prise de conscience collective : l’urgence environnementale n’est plus une abstraction, elle inonde désormais nos rues et menace nos foyers.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: radiookapi.net
