Le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, a accordé une audience particulière ce jeudi 30 octobre 2025 dans son cabinet de travail au Palais de la Justice. Andy Baswe Tshikwakwa, père de la petite Dahlia, victime du tragique effondrement du mur du Cercle Hippique de Kinshasa, a été reçu dans un moment chargé d’émotion et de recueillement.
La rencontre intervient plusieurs mois après la survenue du drame survenu dans la nuit du 1er au 2 mai 2025. L’effondrement du mur du Cercle Hippique de Kinshasa (CHK) a coûté la vie à la jeune Dahlia, âgée de seulement quatre ans, ainsi qu’à son grand-père. Selon les informations recueillies, cette tragédie serait survenue dans le cadre de travaux entrepris par la société Modern Construction, entreprise propriété de l’homme d’affaires Harish Jagtani.
Le père de la victime, visiblement marqué par cette perte douloureuse, a partagé son chagrin avec la cellule de communication du ministère. « Nous avons perdu deux membres de notre famille. Ma fille devait avoir cinq ans le 8 septembre dernier », a confié Andy Baswe, rappelant la jeunesse de l’enfant emportée par ce drame de construction.
Face à cette situation dramatique, le ministre d’État Guillaume Ngefa a manifesté une profonde émotion et a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille endeuillée. Dans des propos recueillis par nos services, le garde des Sceaux a réaffirmé son engagement personnel à veiller à ce que justice soit rendue dans cette affaire qui secoue l’opinion publique kinoise.
« La protection de l’enfant, de la vie et de la dignité humaine reste ma première préoccupation », a déclaré le ministre, soulignant ainsi les principes fondamentaux qui guident son action à la tête du département de la Justice. Cette déclaration intervient dans un contexte où les questions de sécurité sur les chantiers de la capitale préoccupent de plus en plus les autorités et la population.
Sur le plan judiciaire, le dossier a été formellement pris en charge par les instances compétentes. Les procédures engagées visent à assurer un traitement conforme aux lois de la République et à garantir une réparation équitable des préjudices subis par la famille. L’enquête déterminera les responsabilités exactes dans cet effondrement mortel qui a frappé le Cercle Hippique de Kinshasa.
Cette tragédie remet au centre des débats la question cruciale de la sécurité des chantiers et de la responsabilité des entreprises de construction dans la capitale congolaise. Comment de tels accidents peuvent-ils encore survenir en plein cœur de Kinshasa ? Quels mécanismes de contrôle doivent être renforcés pour prévenir de futures catastrophes ? Autant de questions qui se posent avec acuité après ce drame.
Le ministère de la Justice assure qu’il suivra ce dossier « avec la plus grande attention », selon les termes employés par les services du ministre. Cette affaire représente un test important pour le système judiciaire congolais face aux enjeux de sécurité urbaine et de responsabilité des acteurs économiques.
La société Modern Construction, mise en cause dans cette affaire, devra répondre des accusations portées contre elle. Les investigations permettront d’établir les circonstances exactes ayant conduit à l’effondrement du mur et de déterminer si les normes de sécurité élémentaires avaient été respectées sur ce chantier du Cercle Hippique.
La famille de Dahlia, through cette audience ministérielle, espère obtenir justice et voir reconnue la mémoire de leur enfant. Les prochaines étapes judiciaires seront cruciales pour apaiser leur douleur et envoyer un message fort sur l’importance du respect des normes de construction à Kinshasa.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd
