Le gouvernement de la République Démocratique du Congo franchit une étape décisive dans la modernisation de ses infrastructures de communication. Le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies, José Mpanda, a officiellement soumis au conseil des ministres un projet ambitieux d’organisation des états généraux des postes et télécommunications. Cette initiative marque un tournant stratégique dans la politique numérique du pays.
Ces assises nationales s’inscrivent dans une démarche participative et inclusive, fruit d’un état des lieux approfondi mené avec l’ensemble des acteurs du secteur. L’urgence de cette réforme n’échappe à personne : comment moderniser un secteur postal en difficulté tout en accélérant la transformation numérique du pays ? La réponse se trouve dans cette approche globale et concertée que propose le gouvernement.
Le secteur postal congolais nécessite une restructuration en profondeur. La relance de la banque postale constitue l’un des piliers de cette réforme. Mais comment envisager un développement durable sans mettre un terme aux spoliations dont est victime la Société congolaise de la poste et des télécommunications (SCTP) ? La sécurisation des actifs de cette entreprise publique représente un préalable indispensable à toute renaissance du service postal national.
Dans le domaine des télécommunications, les défis sont tout aussi considérables. L’amélioration de la couverture réseau et l’optimisation de la qualité des services sur l’ensemble du territoire national figurent parmi les priorités absolues. Le gouvernement entend mettre en place des mesures incitatives capables d’attirer les investisseurs privés et de stimuler l’innovation dans ce secteur stratégique. La connectivité nationale, véritable colonne vertébrale du développement économique, doit être renforcée pour accompagner la croissance du pays.
Pour José Mpanda, ces états généraux des postes et télécommunications en RDC revêtent une importance capitale. Ils permettront de définir des orientations stratégiques claires et de projeter le développement du secteur à moyen et long terme. L’objectif ultime ? Soutenir l’émergence de l’économie nationale et concrétiser la vision du Chef de l’État concernant la réduction de la fracture numérique. Comment, en effet, prétendre au développement sans relever le défi de la connectivité dans les 145 territoires que compte le pays ?
La dimension transversale des postes et télécommunications ne saurait être sous-estimée. Ces infrastructures sont devenues vitales pour tous les autres secteurs de la vie nationale, de l’administration publique à l’éducation, en passant par la santé et le commerce. Face à l’évolution technologique rapide, la RDC peut-elle se permettre de rester en marge de la révolution numérique ? La réponse du gouvernement est clairement négative, et ces états généraux en témoignent.
Les réformes des télécommunications en RDC s’annoncent donc profondes et structurelles. Elles toucheront autant à la gouvernance du secteur qu’à son développement opérationnel. La question de la fracture numérique au Congo demeure au cœur des préoccupations : comment garantir un accès équitable aux services de communication sur l’ensemble du territoire ? Comment assurer que les avancées technologiques profitent à toutes les couches de la population ?
La connectivité nationale représente un enjeu de souveraineté pour la RDC. Dans un monde de plus en plus interconnecté, maîtriser ses infrastructures de communication équivaut à contrôler son destin économique et politique. Les décisions qui émergeront de ces états généraux dessineront le visage numérique de la RDC pour les décennies à venir. Le leadership de José Mpanda aux postes et télécommunications s’exprime dans cette vision ambitieuse mais réaliste d’un Congo connecté et moderne.
Article Ecrit par Amissi G
Source: Eventsrdc
