L’ouverture de la CNUCED 2025 à Genève marque un tournant décisif pour les économies en développement. La 16e Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement s’est engagée dans une réflexion profonde sur les mécanismes de transformation économique, avec comme objectif central l’établissement d’un modèle de développement équitable et durable. Comment la République Démocratique du Congo positionne-t-elle ses intérêts dans ce dialogue mondial ?
La délégation congolaise, conduite par le ministre du Commerce extérieur Julien Paluku Kahongya, a défendu avec conviction la nécessité d’un accompagnement stratégique pour les pays en développement. Dans son allocution devant les dirigeants mondiaux, le ministre a souligné l’impérieuse nécessité de repenser les politiques commerciales internationales. « Le commerce doit servir de pont entre les nations détentrices de ressources naturelles et celles disposant de capacités financières », a-t-il affirmé, martelant sa vision d’un commerce équitable mutuellement bénéfique.
Le positionnement de Julien Paluku CNUCED révèle une stratégie diplomatique bien rodée. Le ministre a méthodiquement présenté les atouts économiques de la RDC, mettant en avant les secteurs minier, agricole, énergétique et touristique comme leviers de croissance. Cette démonstration s’inscrit dans une politique commerciale RDC ambitieuse, visant à transformer la richesse naturelle en développement concret pour les populations.
La question du commerce équitable RDC a été au cœur des interventions congolaises. Le ministre a dénoncé avec fermeté la montée des pratiques unilatérales qui, selon lui, menacent l’équilibre des échanges internationaux. Son appel à l’Organisation mondiale du Commerce pour un renforcement de son rôle régulateur traduit une préoccupation partagée par de nombreuses économies émergentes. Comment garantir une transformation économique Afrique inclusive dans un contexte de relations commerciales déséquilibrées ?
Les discussions de cette CNUCED 2025 s’articulent autour d’un constat sans appel : les inégalités économiques mondiales s’aggravent. La conférence se donne pour mission de définir de nouvelles orientations capables d’inverser cette tendance. La transformation économique Afrique représente un enjeu majeur, avec des pays comme la RDC cherchant à valoriser leurs potentialités tout en préservant leurs intérêts stratégiques.
L’intervention de Julien Paluku a particulièrement insisté sur la nécessaire adaptation des règles du commerce international. Le ministre a plaidé pour un système multilatéral réformé, plus respectueux des spécificités des économies en développement. Sa vision d’une politique commerciale RDC proactive et tournée vers l’avenir semble trouver un écho favorable parmi les participants.
La route vers un commerce véritablement équitable reste semée d’embûches. Les engagements pris lors de cette CNUCED 2025 devront se concrétiser par des actions concrètes et mesurables. La communauté internationale saura-t-elle relever le défi d’une transformation économique inclusive, ou continuera-t-elle à favoriser des rapports de force défavorables aux pays les plus vulnérables ?
Alors que les travaux se poursuivent à Genève, une certesse émerge : le plaidoyer porté par Julien Paluku CNUCED contribue à repositionner la RDC comme acteur influent dans les négociations commerciales internationales. La mise en œuvre effective des principes défendus déterminera la capacité du pays à tirer pleinement profit de ses richesses naturelles et humaines.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
