La communauté éducative congolaise est en deuil ce lundi 20 octobre 2025. Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté a annoncé via son compte X le décès de l’enseignante Bonette Elombe, survenu à Kinshasa. Cette disparition soudaine a créé une onde de choc dans le milieu pédagogique et au-delà, tant l’enseignante avait marqué ses élèves et ses pairs par son engagement exceptionnel.
Qu’est-ce qui faisait de Bonette Elombe une enseignante si exceptionnelle ? Passionnée par son métier, elle avait su conquérir le cœur de ses élèves et gagner le respect de ses collègues. Sur les réseaux sociaux, où elle partageait régulièrement sa vision de l’éducation, elle avait développé une communauté nombreuse et engagée. Sa manière unique de transmettre le savoir dépassait les murs de sa classe, inspirant une génération d’enseignants en quête de modernité pédagogique.
Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté a tenu à rendre un hommage appuyé à cette « enseignante dévouée, passionnée par son métier et admirée pour sa manière exemplaire de transmettre le savoir à ses élèves ». Dans son communiqué, l’institution souligne son « attachement indéfectible aux valeurs de l’école » et son « soutien constant aux réformes initiées au sein du ministère ». Ces mots témoignent de l’importance qu’avait prise Bonette Elombe dans le paysage éducatif de la République démocratique du Congo.
Mais au-delà des qualités humaines reconnues par tous, Bonette Élombe jouait un rôle crucial dans la mise en œuvre du Projet d’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement Primaire (PEQIP). Le ministère la présentait comme « une véritable ambassadrice » de ce programme phare, qu’elle « incarnait avec fierté et conviction ». Son enthousiasme communicatif et son sens du devoir en faisaient une actrice majeure de l’amélioration du système éducatif congolais.
Comment mesurer l’impact d’une telle perte pour l’éducation en République démocratique du Congo ? La disparition de Bonette Elombe intervient à un moment crucial où le pays œuvre pour la modernisation de son système éducatif. Son engagement en faveur du PEQIP RDC illustrait parfaitement cette volonté de transformation positive. Son absence laisse un vide difficile à combler, tant sur le plan humain que professionnel.
La carrière de cette enseignante hors du commun pose une question fondamentale : quelle place accordons-nous réellement à ces éducateurs qui, jour après jour, bâtissent l’avenir de la nation ? Son parcours démontre qu’un engagement passionné peut véritablement faire la différence dans le secteur de l’éducation en République démocratique du Congo. Son héritage pédagogique continuera d’inspirer ceux qui croient en une éducation de qualité pour tous.
Alors que les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les établissements scolaires de Kinshasa, une réflexion s’impose sur la manière de pérenniser l’œuvre entreprise par cette enseignante d’exception. Son soutien aux réformes éducatives et son dévouement sans faille resteront dans les mémoires comme un exemple à suivre pour toute la communauté éducative congolaise.
Article Ecrit par Yvan Ilunga
Source: radiookapi.net