Le choc tant attendu du football féminin français a viré au cauchemar pour le PSG. Ce samedi 27 septembre 2025 restera comme une date noire dans les annales du club parisien, sévèrement battu 6-1 par l’OL dans un classico totalement dominé par les Lyonnaises.
Dès les premières minutes, le ton était donné. Les joueuses de Lyon ont imposé leur rythme infernal, transformant la rencontre en véritable démonstration. Comment expliquer un tel écart entre deux équipes pourtant annoncées au coude-à-coude ? Les Parisiennes ont-elles manqué de mental face à l’ogre lyonnais ?
La pépite congolaise Kanjinga, habituellement si décisive, a semblé submergée par l’enjeu. Malgré une égalisation éclatante à la 30e minute, son équipe n’a jamais véritablement existé dans cette partie. La jeune attaquante n’a cadré que deux tirs dans toute la rencontre, témoignant des difficultés offensives du PSG féminin face à la défense lyonnaise.
Pourtant, les statistiques individuelles de Kanjinga ne sont pas catastrophiques : 37 ballons touchés, une activité permanente et cette audace qui caractérise son jeu. Mais face à la machine lyonnaise, même les meilleures éléments parisiens ont paru dépassés. La Congolaise aura tenté d’insuffler de l’énergie à son collectif, mais le fossé technique et tactique était trop important.
Cette lourde défaite intervient au pire moment pour le PSG féminin, qui voyait son début de saison en Arkema Première Ligue sous les meilleurs auspices. Kanjinga notamment impressionnait avec deux buts et une passe décisive en seulement trois matches. La succession de Marie-Antoinette Katoto semblait assurée, portée par cette jeune internationale congolaise au talent prometteur.
Mais le football est cruel. En 90 minutes, Lyon a rappelé la hiérarchie en place dans le championnat français. Les Lyonnaises ont offert une leçon de réalisme et d’efficacité, exploitant chaque faiblesse défensive parisienne avec une précision chirurgicale.
Que retenir de cette soirée cauchemardesque pour le PSG féminin ? D’abord, la nécessité de travailler le mental dans les grands rendez-vous. Ensuite, l’importance de reconstruire une défense trop souvent prise en défaut. Enfin, la confirmation que Kanjinga, malgré sa prestation mitigée, reste le joyau offensif du club.
La route est encore longue pour prétendre détrôner Lyon dans le football féminin français. Cette défaite du PSG face à son grand rival sonne comme un rappel à l’ordre brutal. Mais avec des talents comme Kanjinga, l’espoir demeure permis pour la suite de la saison en Arkema Première Ligue.
Le championnat est un marathon, pas un sprint. Cette correction lyonnaise doit servir de leçon aux Parisiennes. La réponse de Kanjinga et ses coéquipières lors des prochaines rencontres sera scrutée à la loupe. Le caractère se forge dans l’adversité, dit-on. Le PSG féminin en a aujourd’hui la preuve douloureuse.
Article Ecrit par Miché Mikito
Source: Actualite.cd