Une nouvelle victime vient s’ajouter au bilan sanglant des miliciens Mobondo dans la commune de Maluku, à Kinshasa. Un agriculteur a été retrouvé décapité mardi matin au village Nke, dans le groupement Nguma, situé à l’est de la capitale congolaise. Son corps présentait des blessures au dos et aux bras, selon les premiers constats. Les villageois ont découvert la dépouille, plongeant la communauté dans l’effroi.
Le mode opératoire des assaillants reste inchangé, comme le confirme le bourgmestre de la commune rurale de Maluku, Alexis Mampa Mundoni. Les Miliciens Mobondo persistent dans leurs pratiques violentes, ciblant les habitants sans distinction. Cette décapitation s’inscrit dans une série d’attaques qui minent la sécurité dans cette zone périphérique de Kinshasa. L’insécurité grandissante pèse lourdement sur la vie quotidienne des populations.
Comment expliquer la persistance de telles violences en plein cœur de la capitale ? La réponse réside peut-être dans les tensions ethniques sous-jacentes. Le conflit entre les communautés Teke et Yaka alimente ce cycle de représailles. Les Mobondo, souvent associés à l’un de ces groupes, sèment la terreur pour affirmer leur domination. La Décapitation Maluku devient ainsi un triste symbole de cette lutte fratricide.
Alexis Mampa Mundoni a lancé un appel pathétique lors d’une déclaration publique. « Les Mobondo ont toujours l’habitude de décapiter les gens qu’ils arrêtent. Nous déplorons toujours la situation. Si réellement nos frères écoutent, les Teke et les Yaka sont des frères. Qu’ils abandonnent ces habitudes-là », a-t-il imploré. Le bourgmestre a également signalé le retrait du corps en collaboration avec la Croix-Rouge et les autorités judiciaires de Mbankana.
Les conséquences de cette Violence Maluku dépassent le simple drame humain. L’éducation est gravement touchée, avec des écoles abandonnées par peur des attaques. Les enfants ne peuvent plus étudier dans un climat de terreur permanente. Cette insécurité Kinshasa étend ses ramifications, menaçant l’avenir de toute une génération. Les activités économiques, notamment agricoles, sont paralysées, amplifiant la précarité.
Face à cette situation, les autorités locales peinent à rétablir l’ordre. Le Conflit ethnique RDC nécessite une réponse urgente et coordonnée. La population espère un désarmement des milices et un retour au dialogue. Jusqu’à quand devront-ils vivre sous la menace des armes ? La communauté internationale est interpellée pour soutenir les efforts de paix.
En conclusion, cette nouvelle tragédie rappelle l’urgence d’agir contre l’insécurité qui ronge les périphéries de Kinshasa. La mort de cet agriculteur innocente doit servir de électrochoc pour une prise de conscience collective. Seule une approche inclusive pourra mettre fin à ce cercle vicieux de violence.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd